«Ils ont accroché une banderole avant l’ouverture de la mairie laquelle a été déchirée par les citoyens, et les services ont fonctionné normalement dès 8 heures du matin. D’ailleurs, nous avons tenu une assemblée de l’APC le jour même à partir de 9 heures», ajoutera l’édile communal.
«Certes, il y a eu mardi une tentative de fermeture du siège de l’APC mais il n y a pas eu de fermeture deux journées consécutives du siège, comme rapporté par certains organes de presse», dira Ali Rabhi, président de l’APC de Souk El Tenine lequel avait tenu à apporter un démenti formel à cette information. Pour ce dernier, ce sont plutôt le président du club sportif de Lota qui exige une subvention alors que son association a été dissoute et le président de l’association des pêcheurs qui réclame la réalisation d’une plage d’échouage ou encore un revendeur de boissons alcoolisées qui voudrait louer l’abattoir pour en faire un dépôt de son activité qui sont derrière cela et ont entraîné certaines personnes avec eux dans le but de nuire à la bonne marche de la mairie. «Ils ont accroché une banderole avant l’ouverture de la mairie laquelle a été déchirée par les citoyens, et les services ont fonctionné normalement dès 8 heures du matin. D’ailleurs, nous avons tenu une assemblée de l’APC le jour même à partir de 9 heures», ajoutera l’édile communal. Pour ce dernier, ce n’est nullement une revendication citoyenne mais plutôt une tentative de déstabilisation. Il enchaînera en rappelant que l’association sportive suscitée n’a pas déposé de dossier de demande de subvention et que déjà pour l’année précédente, son dossier a été déposé en retard et dont la subvention de 22 millions de centimes a été annulée suite à la réception d’une lettre de dénonciation du trésorier lequel avait nié l’existence d’un procès verbal d’assemblée générale sur lequel il aurait, semble-t-il, signé. Concernant certaines revendications soulevées par quelques citoyens présents avec ces meneurs, il citera entre autres, l’implantation du parc d’une entreprise privée sur un terrain agricole, la cession au profit des travailleurs des actifs résiduels des entreprises communale et Aswak, la reprise par l’Orevic du parc de l’Onaco ou encore l’implantation d’une station d’enrobage mobile sur le terrain de la commune alors que cette entreprise n’est là que pour achever les projets de Djamaâ Ouzekri et du POS n° 3, avant de déplacer cette unité ailleurs, choses qu’il considère comme des doléances non fondées et irrecevables. En conclusion de son intervention, le maire dira que lui et ses pairs restent sereins quant à la gestion des affaires communales et refusent de répondre à la provocation. Il rajoutera que l’heure des bilans arrive et qu’il ne voudra pas être à la place de certains élus nationaux qui n’auront rien à dire aux citoyens après cinq années passées au poste.
A. Gana

