L’Algérie classée au 54e rang dans le monde pour la protection de l’environnement

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Dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de l’Environnement, la directrice générale de l’environnement, relevant du ministère en charge du dossier, Mme Boudjemaâ Dalila, a rappelé la stratégie appliquée pour notre pays et pour le compte de l’institution qu’elle représentait

Cette politique relève l’oratrice, repose sur plusieurs axes, entre autres, sur l’amélioration du cadre de vie, la protection des espaces naturels, la culture environnementale, les mesures d’accompagnement, la gestion des déchets, la lutte contre la pollution.

Un programme national de gestion des déchets

S’agissant de la gestion des déchets qui pose, comme on le sait, de gros problèmes, la directrice générale de l’environnement, a fait état de l’existence d’un programme national de gestion intégrée des déchets. De 2005 à 2009, il a été entrepris la planification, la gestion et le traitement des déchets.

De 2010 à 2014, ce sont des actions qui porteront sur le tri. On compte, selon les chiffres qui ont été avancés par l’oratrice, 10 millions de tonnes de déchets ménagers produits. On compte une évolution de la quantité journalière par habitant et par jour. Aujourd’hui, le travail qui se fait va à la mise aux normes de la gestion, la fermeture et la réhabilitation des décharges non contrôlées. 985 communes sont aujourd’hui dotées d’un schéma directeur de gestion des déchets ménagers. 102 centres d’enfouissement réalisés, 90 décharges contrôlées. Pour 2010-2014, il est prévu le traitement de 75% des déchets ménagers, un potentiel de réduction de 4 millions de tonnes de déchets, la fermeture de décharges publiques à la recherche d’autres sites.

Décharge d’Oued Smar, fermeture en cours

Pour la décharge publique d’Oued Smar, celle qui pendant longtemps a posé de sérieux problèmes environnementaux, la fermeture définitive est en cours avec un programme de réhabilitation du site et l’ouverture d’un espace vert. Dans le programme 2010-2014, l’oratrice a évoqué un programme de tri et de valorisation des déchets orienté vers les filières classiques (textiles, plastique, papier-carton, etc.) et vers des filières plus complexes (pneus, huiles, usagées, etc.), l’institution d’un système de traçabilité et de marquage comportant la raison sociale, le n° de fabrication, etc., 300 centres de tri sont en cours de réalisation et 48 déchetteries.

247 micro-entreprises de recyclage des déchets sont en activité entrant dans le cadre de l’emploi des jeunes. Pour 2010-2014, il est attendu un taux de récupération de 10%.

Système d’écotaxes institué

L’oratrice a également évoqué l’institution d’écotaxes. Pour les huiles usées, il y a eu en 2009, création de deux unités de régénération de l’ordre de 5.000 tonnes/an et l’exportation d’un stock de 20.000 tonnes/an par Naftal. Pour 2010-2014, deux unités de régénération sont prévues pour une capacité de 8.000 tonnes/an chacune. S’agissant des batteries usagées, trois unités de récupération, entre autres une entreprise publique et deux privées, existent. Pour 2014, l’objectif va à la création de trois entreprises de statut privé.

L’objectif est d’aller à 10% du taux de récupération pour les piles usagées en 2009, la directrice de l’environnement a noté qu’en 2009, il y a absence de filière dans le domaine et que pour 2014, on songe à la mise en place de moyens de collecte et de valorisation de ce type de produit. Concernant les équipements électriques et électroniques, pour 2010-2014, aussi on songe à la mise en place de moyens avec un objectif en taux de récupération de 15%.

L’oratrice a évoqué la création de 40 établissements EPIC de wilaya, la gestion de centres d’enfouissement technique, la vulgarisation de plans d’action, de manuels de procédure, l’établissement d’un cahier des charges tout cela entrant dans le cadre de la gestion des déchets et récupération de produits et leur traitement, la formation de techniciens au niveau local, l’institution des taxes d’enlèvement des ordures ménagères, le paiement d’un droit d’entrée au centre d’enfouissement technique. En 2000, on comptait 87 incinérateurs. Ils seront au nombre de 348 pour l’horizon 2014.

H. N.

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