Un vendeur a exposé plusieurs salons de 7 pièces chacun, comme on le fait dans les magasins de meubles. Plus près de lui, un grand espace d’environ 10 m2 a été envahi de quincaillerie notamment de la robinetterie, accessoires pour installation de douche, des cadenas, et autres.
Nakib Si Abdellah, qui n’est autre que le prolongement de la place Djeninat de Lakhdaria, vit ces derniers jours une activité sans précédent du commerce informel. Il ne s’agit plus de vendeurs habituels à la sauvette de téléphones portables ou de friperies mais d’individus activant dans le commerce du type «grande surface». Les commerçants légaux de Nakib si Abdellah sont inquiets pour leurs affaires, les nouveaux arrivés, disent-ils, se sont manifestés la première fois le 25 mars, puis voyant que personne n’a trouvé à redire, ils se sont installés carrément le lendemain, sur le pan du trottoir juste après le portail du lycée. Un vendeur a exposé plusieurs salon de 7 pièces chacun, comme on le fait dans les magasins de meubles. Plus près de lui, un grand espace d’environ 10 m a été envahi de quincaillerie notamment de la robinetterie, accessoires pour installation de douche, des cadenas, et autres. L’occupation abusive et illégale n’est pas du goût des prestataires exerçant avec un registre de commerce, qui d’ailleurs ne cachent pas leur intention de recourir aux mêmes attitudes remarquées chez les squatteurs pour sauver l’endroit. Mais, quelques uns des plaignants ont déjà mis à exécution cette solution, tel le libraire, que la réglementation autorise à vendre des couches bébés, qui a déposé ces dernières à l’extérieur de sa boutique. Le cafetier situé à l’extrémité est de la rue Nakib si Abdellah a fait sortir, quant à lui, chaises et tables sur le trottoir où il sert le plus normalement du monde ses clients. Pour l’heure, il n’ y a que ces deux commerçants qui ont pris place sur le trottoir, mais on craint qu les autres fassent de même, de peur que les illégaux se rapprochent de l’extérieur immédiat des locaux.
A. Chérif