Depuis maintenant plus d’un mois, le chemin communale traversant la localité de Boumahni est coupé à la circulation à Ikoubaene, un village situé à mi-chemin entre le lieu-dit Thighilt et le village Kantidja, constituant la limite de la commune de Ain Zaouia.
La fermeture de ce tronçon routierà la circulation était inévitable, en raison de l’état de la route, pourtant réhabilitée dans le cadre d’une opération de revêtement en béton bitumineux, mais sans que cet effort ne soit accompagné par d’études ou des travaux pour conforter les zones menacées par les affaissements. En clair, d’une manière presque inattendue, la chaussée a cédé au glissement de terrain survenu en contre bas de la route causant des dégâts à plus de dix habitations toujours au niveau du village Ikoubaene. Depuis, en raison de l’ampleur de la catastrophe nécessitant l’intervention des services du CTC pour déterminer les causes du sinistre, la situation demeure bloquée et une partie du douar de Boumahni isolée, car dépourvu d’une voie de communication indépendante du CW 128 passant par la ville de Boghni, notamment pour les habitants de Kantidja. De plus, la route de Boumahni sert aussi de voie d’évitement pour rejoindre la ville de Tizi-Ouzou, plus particulièrement pour les travailleurs et les étudiants de Boumahni, contraints de passer par la RN 30, sur plus de 10km supplémentaires pour atteindre le chemin de wilaya desservant Tizi-Ouzou. Au demeurant, une déviation est proposée aux usagers de la route de Boumahni, mais en empruntant une ancienne piste agricole allant de Tizi Ameur jusqu’à Kantidja. Ce qui est à craindre, une appréhension déjà exprimée par de nombreux automobilistes et transporteurs, reste le fait que la fermeture de cette route s’inscrira dans la durée, en l’absence de toute initiative de réhabilitation, d’autant plus qu’il s’agit d’une voie de communication classée chemin communal, en dépit des nombreuses demandes de le transformer en chemin de wilaya, mais en vain.
M. Haddadi