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Les usagers privés d’un service minimum

Quand nous avons annoncé tout récemment que les incessants problèmes qui prévalaient auparavant, à savoir les chaînes interminables et le manque de liquidités au niveau des bureaux de postes ont agréablement cessé voilà qu’un autre obstacle surgit pour les usagers, et il s’agit de la grève d’Algerie Poste. Jeudi ,des clients qui se sont rendus à la poste principale de la ville étaient étonnés de voir ses portes carrément fermées. Il n’y avait ni présence d’un service minimum pour recevoir et orienter les clients, ni une autre présence pour les mettre au courant sur les raisons de ce subit arrêt de travail. Evidemment, les clients après maintes palabres entre eux ,sauront que les travailleurs ont décrété cette grève pour demander des augmentations de salaires et que les revendications ont trait à leur situation socio professionnelle. Il est vrai qu’à l’échelle nationale, les postiers sont en grève depuis une semaine, et que leurs syndicats tentent d’arracher une augmentation de salaire de 30 % selon les informations parues dans la presse. Décider d’une grève dans le souci d’exposer des revendications à sa tutelle est en somme un droit tout à fait légal, mais prévoir un service minimum fait aussi partie des convenances, faute de quoi ,le droit sera entaché de déviations, comme cela a été le cas ce jeudi ,au niveau de la poste principale de la ville de Bouira. Priver les usagers, qui comprennent fort bien d’ailleurs les revendications des travailleurs d’Algérie Poste, de retirer leurs salaires, ou de bénéficier de ses prestations, est tout compte fait, très regrettable

Fahem H

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