La gendarmerie a, à cet effet, mené une offensive généralisée contre les réseaux de drogue, qui s’est soldée par plusieurs arrestations de délinquants, ainsi que la fermeture de bars clandestins.
Au point où en étaient les choses, avant cette offensive, M’Chedallah était en passe de devenir une plaque tournante en matière de transition et d’écoulement de la drogue. Cela dit, une implication rapide et généralisée de la société civile, ainsi que des services concernés, est indispensable pour arracher ces jeunes à la nébuleuse qui ne cesse de les happer. La morosité le manque d’occupation et le chômage, qui guettent les milliers de jeunes de la daïra de M’Chedallah, sont des facteurs qui contribuent à la prolifération de différents réseaux de drogue et de délinquance. La frange la plus vulnérable est la jeunesse qui mène une existence terne et sans but précis. Ne dit-on pas que l’oisiveté est mère de tous les vices ? Effectivement, le nombre de toxicomanes prend des proportions alarmantes. Rares sont ceux parmi ces jeunes qui échappent à ce fléau. La consommation de ce poison, ainsi que de l’alcool, se fait presque à visage découvert et en plein public. Visiblement, personne ne se soucie de la gravité de la situation, ni daigner bouger le petit doigt. Telle est donc la situation qui se généralise dans toute la région avec ses lots quotidiens de drames et de malheurs. Il ne se passe pas un jour sans que l’on enregistre des rixes.
N. H.