A chaque époque ses pratiques de tricherie aux examens scolaires. Pour le moment, le téléphone portable devient le moyen d’usage le plus facile et sans doute le plus efficace utilisé par des candidats malhonnêtes.
C’est le cas de cette jeune collégienne, une jeune fille de 17 ans, prise en flagrant délit de tricherie au deuxième jour d’examen du BEM, par deux surveillantes et niveau du centre d’examen 800/300 d’Amizour. Copiage à distance, voilà ce à quoi cette candidate, vêtue d’un hidjab, opta pour échanger d’une manière très discrète avec l’extérieur, alors qu’elle était en pleine épreuve du BEM, mardi passé.
Cette candidate fraudeuse use d’un kit « mains libres » relié à son portable dissimulé sous son chaste « uniforme islamique » et communique avec une tierce personne à distance qui a certainement permis à sa correspondante de cartonner lors du premier jour d’examen. Mais, hélas pour elle, puisque la vigilance de deux surveillantes a mis à nu la fraude pour alerter par la suite le responsable du centre d’examen, lequel avait ordonné sur le champ le renvoi et l’exclusion de la tricheuse. Un rapport circonstancié a été rédigé et probablement une enquête serait ouverte pour retrouver (le) ou (les) ‘’secouriste(s)’’ de l’autre bout du fil.
Il faut dire que le ‘’hidjab’’ devient pour beaucoup d’élèves filles un “travestissement” adaptée à chaque fois que la joute des examens approche.
Un “voile” qui, souvent, dévoile plus qu’il ne dissimule.
Nadir Touati