A souk El Tenine, une commune de la daïra de Maâtkas dans le sud de la wilaya de Tizi- Ouzou, la rareté de l’eau a resurgi au grand dam des citoyens du village de Tighilt Mahmoud, Ighil Boulkadi, la cité Agarage et Fekrane, un quartier sis dans la zone urbaine.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, les élus et les responsables de l’algérienne des eaux de Maâtkas ont déclaré que les Souk El Teninois n’auront plus soif, puisque l’eau du barrage de koudiet Asserdoun est arrivée dans la localité en plus de deux stations de pompage de Mechtras et de l’approvisionnement via Tassadort. «Le transformateur de la station N°2 est grillé par ces dernières intempéries. Pour le remplacer, l’ADE tarde à le faire. Il parait qu’ils n’ont pas de transformateur sur place et qu’il faut toute une gymnastique pour trouver ce fameux transformateur. Du coup, des milliers de citoyens sont pénalisés», a déclaré à cet effet un élu de l’APC. Pour le moment, c’est l’APC qui assure la distribution de l’eau potable avec son camion citerne qui fait la navette entre Mechtras et le village de Tighilt Mahmoud. Mais que représente une goutte d’eau dans un océan, il devient très urgent de remplacer le transformateur, car les citoyens sont lassés par cette pénurie d’eau. Un de ceux que nous avons rencontrés à Tighilt Mahmoud fulminera : «Il est intolérable et impardonnable de priver des milliers de citoyens d’eau à cause d’un transformateur qui tombe en panne. Ces pièces sont fabriquées au niveau de notre wilaya, cela ne prendra pas autant de temps pour en trouver. Si s’était un produit d’importation, on pourrait peut-être comprendre, mais là c’est seulement du mépris envers les citoyens et du laisser aller. Cette entreprise va-t-elle enfin améliorer ses prestations ou se contentera-t-elle seulement de harceler ces clients pour des factures en retard de paiement ?»
Hocine T.