Le laxisme atteint son paroxysme

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La daïra de Ouadhias, avec ses quatre communes, souffre d’une myriade de lacunes, surtout en ce qui concerne le secteur de l’environnement. Des décharges sauvages ne cessent de proliférer dans les quatre coins de la région. Le constat n’est certes pas nouveau, mais la dégradation ne cesse de s’amplifier. Il faudrait bien plus que dix doigts accusateurs pour designer les personnes impliquées dans ce désastre écologique et sanitaire. « Le rejet des déchets médicaux » des différentes salles de soins se dirigent tout droit vers les décharges publiques, c’est dire que tout les produits utilisés, comme seringues, transfuseurs, aiguilles&hellip,; se déversent dans des décharges sauvages, sans commodité ni équipements spécialisés. Au chef-lieu de la daïra de Ouadhias, au niveau de la polyclinique, et à défaut d’incinérateur, l’opération de la collecte des déchets médicaux se fait au même titre que celle des ordures ménagers qui s’effectue par des agents de l’APC dont beaucoup sont recrutés dans le cadre l’IAIG et ne sont pas spécialisés en la matière. Même topo pour les autres localités qui jètent leurs détritus médicaux dans les décharges sauvages. « Nous voulons avoir des décharges réservées uniquement pour ce genre de déchets et ce pour prévenir d’éventuelles maladies. Nous avons sollicité les services concernés pour au moins un incinérateur dans notre localité», dira le P/APC d’Ait Bouaddou. Ce qu’il faut dire, c’est que l’insalubrité règne en maître dans nos quartiers, de plus en plus laids. L’absence d’une décharge contrôlée dans la région étant un handicap majeur, l’absence des moyens nécessaire pour les produits médicaux est un autre qui, accentue l’état de dégradation et les dangers sur la santé des citoyens.

M. Zerbout

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