Des sites touristiques à l’abandon

Partager

Le col de Tirourda est situé sur les hauteurs du majestueux Djurdjura, à une altitude dépassant les mille cinq cents mètres, au nord-est de la daïra d’Iferhounène.

Ce col qui devait être un site touristique est beaucoup fréquenté ces derniers temps par des familles et les férus de la nature, est devenu une destination et un lieu des plus privilégiés. Le col de Tirourda est réputé pour son climat sain, un endroit majestueux et aussi admiré pour son air pur. En outre, la séduction de plus d’un par le calme et la quiétude offre les moyens de se reposer et se distraire dans les profondeurs de la nature et dans les hauteurs montagneuses. Il est distant de près de dix kilomètre au nord-est du chef-lieu de la daïra d’Iferhounène, représentant une liaison entre les deux wilayas, Tizi-Ouzou et Béjaïa. Il est aussi fréquenté par les sportifs et de nombreux athlètes qui viennent pour faire leur footing, et autres activités d’épanouissement. Cette affluence est aussi justifiée par la qualité des eaux de nombreuses sources. Le site provient du haut de la montagne et sa saveur est unique, des sources merveilleuses jaillissant en plein air, une vue panoramique, unique sur une hauteur qui domine les villages de la Kabylie, qui donne une image magnifique d’un tableau artistique. «Je viens avec ma famille pour profiter de ce paysage et de ce calme, faire un pique-nique avec mes enfants et ma femme en pleine nature, et passer mon week-end tranquille sur les hauteurs montagneuses du Djurdjura», déclare un visiteur. Cette région montagneuse qui dispose de plusieurs potentialités en matière de tourisme, peut développer et assurer à longueur d’année, toutes les promotions reliées à la montagne. Pour exemple, le tronçon de plusieurs kilomètres qui relie Tizi Djamaa à Azrou N’Thour, un don de la nature, est une perle touristique inexploitée. En plus, la grotte de Tizi Djamaa, Thimzguidha qui est une région historique. Actuellement délaissés et abandonnés, elles pourraient s’avérer des destinations incontournable pour des milliers de touristes nationaux et étrangers, d’autant que la relance de ce créneau ne demande pas beaucoup de moyens, il suffit d’une bonne volonté pour investir dans ce secteur et surtout dans cette contrée montagneuse. «La fête traditionnelle Assenssi n w’Azrou N’Thour, organisé chaque année par les villages Zobga, Thakhlidjthe, Aït Adella, accueille des milliers de visiteurs entre touristes nationaux et étrangers avec peu de moyens, mais le secret de sa réussite, c’est la volonté des citoyens et la bonne organisation», souligne un citoyen. Les responsables concernés sont attendus par les citoyens et les autorités locales, de prendre en charge ce secteur qui demande une sérieuse redynamisation par des aménagements hôteliers, de légers moyens et des équipements pour assurer la sécurité et les conditions nécessaires pour garantir un séjour agréable aux éventuels touristes. Ceci protégera l’environnement et permettra d’investir dans le tourisme de montagne pour créer de l’emploi pour les jeunes chômeurs de la région. Ce type de tourisme contribue également pour désenclaver les villages. «Je me souviens, au bon vieux temps des années quatre-vingts, plusieurs touristes étrangers, des français, des allemands…qui venaient souvent pour visiter, de même que pour camper dans cette région qui est un vrai paradis sur terre pour les amis et les amoureux de la nature», regrette un vieux de la région.

Samer S.

Partager