La coordination de la formation et de l’enseignement professionnels, syndicat affilié à l’UGTA de Tizi Ouzou, a initié une grève d’une semaine, à compter de dimanche dernier. Selon les initiateurs de ce mouvement, le débrayage a été suivi à 85%.
La direction elle, évolue le taux de suivi de cette action à seulement 5%. Quoi qu’il en soit, cette grève a été décidée, selon une déclaration de la dite coordination parvenue hier, à notre rédaction, afin de demander la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur inscrites dans leur plateforme.
Les rédacteurs du document déplorent en premier lieu, l’absence de dialogue entre les travailleurs du secteur et la direction, pour preuve soulignent-il, la dernière réunion officielle avec la tutelle remonte » au 13 avril 2010 » lit-on dans la déclaration de la coordination des travailleurs. Dans cette dernière, les travailleurs du secteur au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou demandent qu’il » soit mis fin immédiatement au recrutement anarchique du personnel pédagogique et administratif dans les établissements « . Ceci, avant de mettre en cause les bases de recrutement » Ces recrutements n’obéissent à aucune logique basée sur les besoins réels, mais font l’objet de marchandage » lit- on toujours dans le document.
Ils soulèvent aussi le problème des aménagements et des équipements. Ils noteront à cet effet, que » pendant que l’état alloue des budgets colossaux pour le secteur en matière d’aménagement et d’équipement, la situation dans les établissements est dramatique et se traduit par un marasme généralisé pas de cantines, locaux pédagogiques délabrés, équipements vétustes, véhicules de service accaparés par la DFEP…et la liste est longue « . Ils réclament aussi qu’il soit » mis fin immédiatement aux contrats de 05 heures et les remplacer par les CDI pour préserver la dignité des travailleurs « . C’est pour cette raison que les cadres syndicaux appellent à un dialogue sérieux et à la reconsidération du statut particulier des corps commun et technique, autre revendication, dont ils souhaitent qu’elle soit prise en compte.
T. Ch.
