Les préparatifs vont bon train

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Le 2éme Festival de la poterie de Maâtkas se tiendra, cette année, du 14 au 19 juillet, c’est ce que nous a indiqué le commissaire du festival, Mr Meziani Mustapha. Il est à signaler qu’avant d’être consacré Festival local officiel, Maâtkas a vu l’organisation de 11éditions de la fête nationale de la poterie. Vu la mobilisation des Maâtkis et du mouvement associatif local, la fête nationale a légitimement accédé au rang de festival officiel. Pour en savoir où en sont les préparatifs, nous avons questionné le commissaire du festival qui nous apprendra que « la date est définitivement fixée, le festival se tiendra du 14 au 19 juillet prochain. Au courant de la semaine, nous tiendrons une réunion avec les deux P/APC et le chef de daïra en vue d’installer le nouveau commissariat qui se chargera de l’organisation du 2éme festival. Nous avons déjà tracé un programme et une fiche technique que nous allons soumettre au département de la culture. Je peux dés maintenant dire, une exclusivité à votre quotidien, que plus de dix wilaya seront représentées et participeront à notre festival. La priorité sera, cette année, donnée à la poterie, mais cela n’empêchera pas les artisans de tous bords de participer. Le bijou, la robe kabyle, la vannerie et plein d’autre filières seront également de la fête », et de préciser que « le site retenu, pour abriter ce festival, est le collège Ounar, la direction de l’éducation en est déjà saisie pour l’autorisation. Nos objectifs demeurent toujours les mêmes, à savoir la création d’une maison et d’un marché de la poterie à Maâtkas, en plus de l’introduction de cet art dans le centre de formation de notre localité ». Signalons, tout de même, qu’après 11 éditions de la Fête nationale et un Festival de la poterie, cet art ancestral tend à disparaître à Maâtkas. Les potiers et les artisans boudent ce métier qui n’est plus rentable. Le marché de la poterie étant indisponible, un musée pour transmettre ce savoir faire aux jeunes générations n’est pas encore à l’ordre du jour, du coup, le métier disparaît un peu plus chaque année. Il devient donc urgent d’introduire cet art dans le secteur de la formation professionnelle, de doter la daïra de Maâtkas d’un musée de poterie et d’encourager les potièrs avec un marché où elles pourront écouler leurs œuvres.

H. T.

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