La famille de Brahim Izri remet les pendules à l’heure

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Elle est française et elle est sur un projet de film-documentaire sur la vie et l’œuvre de Brahim Izri. Elle a lancé son projet avec une jeune artiste kabyle, mais selon la famille Izri, Véronique Hazaël Massieux, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, «a adressé une lettre de demande d’aide aux autorités algériennes». «Mon défunt père n’aurait pas accepté que l’on sollicite les autorités algériennes pour qu’on lui fasse un hommage, lui qui a passé toute sa vie à militer contre ces dernières» a indiqué Yanni, le fils de Brahim Izri. Pour lui, «le projet n’a pas besoin d’une telle aide». «La vérité sur ce projet doit être dite», nuance Yanni, estimant qu’il est du devoir de ses proches amis de réaliser ce travail dans la transparence et non pas «de la manipulation de l’image de Brahim». Yanni raconte qu’au début, «il était question d’une émission en hommage au défunt artiste et subitement on entend parler d’un DVD qui sera donc commercialisé». Sur un autre point, et s’appuyant sur l’entretien que la Dépêche de Kabylie avait réalisé avec Mme. Véronique Hazaël-Massieux, Yanni a ajouté que «cette dame a déclaré que certains artistes participeront alors que ceux-ci ne sont en réalité même pas au courant de cette histoire». Et d’ajouter : «Cette dame demande des aides pour elle-même et non pas pour son projet sur Brahim». Yanni informe, par ailleurs, qu’un projet similaire est déjà lancé et surtout «sans certaines personnes qui se disaient êtres proches de Brahim». Abordant l’album posthume de Brahim, Yanni informe annonce que cet album sera bientôt sur les étals. Sans toutefois donner de date exacte, mais il a assuré qu’il est s’est engagé personnellement pour le faire éditer dans les plus brefs délais. Racontant les derniers instants de son défunt père, Yanni a déclaré que «studio», était le dernier mot lâché par Brahim avant sa mort. «Il a chanté à l’hôpital quelques jours avant sa mort», a-t-il raconté précisant qu’une jeune fille d’origine kabyle était hospitalisée dans le même hôpital, condamné elle aussi par la maladie. «C’était pour cette jeune fille, qui avait émis le vœu d’écouter Brahim chanter avant sa mort, que l’artiste avait chanté », a-t-il confié.

M. Mouloudj

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