Le milieu de terrain de la JSM Béjaïa, Zahir Zerdab, s’est engagé jeudi, avec le club français du FC Rouen (division 3), devenant ainsi la huitième recrue estivale du club. Dans l’entretien qu’il a accordé hier, au site officiel du club, Zerdab estime que le projet sportif du club l’a beaucoup encouragé à s’engager avec cette équipe.
Bonjour Zahir, peux-tu nous présenter ton parcours ?
J’ai été formé à l’US Camon (club dans la banlieue d’Amiens). Puis je suis parti à l’US Roye en CFA 2 et nous sommes montés jusqu’en National. Ensuite, je suis allé à Beauvais en National, puis Reims en Ligue 2. A la suite de cela, j’arrive au Zulte Waregem, et au mercato suivant, j’ai signé pour deux ans et demi au JSM Béjaïa.
Comment s’est déroulée la saison avec le JSM Béjaïa?
J’ai passé 3 bonnes saisons ici, avec une finale de la Coupe Nord Africaine des Vainqueurs de Coupe, en Janvier 2009, et un 8ème de Finale de Coupe d’Algérie. Cette année a eu lieu la création du premier championnat professionnel affilié à la FIFA en Algérie et je suis rentré dans l’histoire en marquant le premier but de celui-ci. J’ai joué tous les matchs. Il en reste 4 à jouer et nous sommes actuellement 3èmes, ce qui correspond à l’objectif du club. Les deux premiers participent à la League des Champions d’Afrique, le 3ème et le 4ème participent à l’équivalent de l’Europa League, la coupe de la CAF. Cette saison, j’ai eu aussi la chance d’être sélectionné en A’, contre le Mali, et en A, contre le Luxembourg.
Que penses-tu du parcours des Diables Rouges cette saison ?
J’ai suivi le championnat de Ligue 2 et de National. Il a manqué un brin de réussite et d’expérience, je pense. J’ai un ami qui évoluait à Amiens, et après le match contre au Rouen au stade Robert Diochon, il m’avait dit que Rouen était une très grosse équipe. Ils ont effectué une bonne saison.
Tu as évolué dans plusieurs championnats de haut niveau et à des compétitions internationales, d’après toi, que faudrait-il au FC Rouen pour espérer accéder à la Ligue 2 ?
Il va falloir un bloc compact et une défense solide, pour encaisser le moins de buts possible. Il y a toujours 3 ou 4 occasions de marquer. A ce moment là il faudra faire preuve d’efficacité offensive pour rester dans le bon wagon. Nous devons faire preuve de solidarité et de combativité pour réussir dans le championnat National qui est très long. Il va falloir beaucoup de patience, aussi, pour que la mayonnaise prenne.
Comment et pourquoi le FC Rouen ?
Il y a un super projet sportif qui est réalisable au vu de l’effectif, des infrastructures, du passé et du prestige du club. Rouen est une ville de foot. Il faut se servir de cela pour gravir les échelons. J’ai passé 3 saisons hors de France et éloigné de ma Famille. Ce n’est pas une question financière, mais il vaut mieux jouer un challenge sportif intéressant que de survivre en Ligue 2.
Lorsque j’étais à Roye, avant de partir pour Beauvais, le Président m’avait déjà contacté pour venir à Rouen. Après ma sélection avec l’équipe d’Algérie, j’ai rencontré Thierry Plet qui m’a présenté le projet qui m’a intéressé.
Quelles sont tes ambitions personnelles et collectives au sein du FC Rouen ?
Au niveau collectif, ce serait d’atteindre l’objectif du club et d’apporter mon expérience à ce groupe. Sur le plan personnel, je souhaite m’intégrer le plus rapidement possible pour marquer, faire marquer mes partenaires et tenter d’être le plus décisif possible.
Connais-tu la région ?
Je la connais. J’ai vécu à Amiens qui ne se situe pas très loin. Il y a aussi des amis qui vivent à Rouen.
Connais-tu des joueurs du FC Rouen ?
Je connais Cyril Arbaud, avec qui j’ai évolué à Roye. Puis, j’ai croisé certains joueurs comme Dona Ndoh, Franck Chaussidière.
Quelles sont tes passions en dehors du terrain ?
J’ai un fils de 7 ans avec qui je souhaite passer de bons moments. J’aime jouer au Tennis, aux cartes et j’aime aussi l’automobile.
Arrives-tu seul ou accompagné ?
J’arrive en famille, ma femme et mon fils.
Quel est ton plus beau souvenir en tant que footballeur ?
Ma 1ère sélection avec l’équipe d’Algérie contre le Mali. C’est quelque chose de spécial d’entendre l’hymne national et de jouer sous les couleurs de son pays.
Que pouvons-nous te souhaiter pour la suite ?
Une très bonne santé et on essaiera de se charger du reste.
Veux-tu faire passer un message aux supporters du FC
Rouen qui ne te connaissent pas encore ?
J’espère que nous fonderons une belle famille unie. Joueurs, dirigeants, bénévoles, salariés, Staff, supporters. J’espère que nous arriverons à atteindre nos objectifs .
In fcrouen. net