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Noyade d’un père de famille à Bouhamza…

La saison estivale vient à peine de commencer que déjà le barrage de Tichy haft, un petit océan d’eau situé dans la commune de Bouhamza enregistre déjà sa première victime.

Il s’agit d’un père de famille répondant aux initiales de O.A et médecin exerçant au service des urgences de l’hôpital d’Akbou, habitant la ville de Tamokra, apprend-on auprès du P/APC de Tamokra. «C’est quelqu’un qui aime beaucoup la nature. Il est allé avec sa famille se prélasser aux abords du barrage de Tichy haft. Laissant sa femme et ses trois enfants sur le rivage, il voulut traverser seul avec une embarcation en plastic gonflable pour rejoindre l’autre rive. Sentant son embarcation emportée par le vent et perdant le contrôle de celle-ci, il est descendu pour la traîner vers la rive, malheureusement les eaux ont eu raison de lui en l’engloutissant», a précisé le maire. Et d’ajouter : «Ce qui est lamentable, chaque année on enregistre une noyade au barrage de Tichy haft sans jamais tirer les leçons qu’il faut. Une en 2009, une en 2010, et nous sommes au milieu de l’année 2011 et le barrage comptabilise déjà sa première victime. On a beau essayé de sensibiliser les gens sur les dangers qu’ils encourent en nageant sans protection dans les eaux du barrage mais beaucoup s’y aventurent au risque de leur vie».

…Et d’un adolescent à Draâ El Mizan

Avant-hier, dans l’après-midi, un jeune adolescent a trouvé la mort dans le barrage d’eau. Agé de vingt ans, La victime répond aux initiales S.S. Appelés à la rescousse, les éléments de la protection civile de l’unité de daïra n’ont pu repêcher son corps. Il a fallu qu’une équipe de plongeurs soit dépêchée de Tizi-Ouzou pour remonter le corps après d’intenses recherches. Sitôt repêchée, la victime a été acheminée à la morgue de l’Etablissement public hospitalier Krim Belkacem. Son corps est transféré au CHU Nadir Mohamed de Tizi-Ouzou pour subir une autopsie. Ce drame a endeuillé toute sa famille et toute la cité Colonel Amar Ouamrane où il réside. Cet adolescent poursuivait ses études en classe de 2°AS au lycée Ali Mellah non loin de son domicile. Avec les grandes chaleurs qui s’annoncent, il est temps de sécuriser ces barrages et toutes les retenues collinaires car nombreux sont ceux qui sont tentés d’y aller se rafraîchir.

L. Beddar/A. Mohamed

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