Dans leur plate forme de revendications, les contestataires avaient demandé notamment, des actes notariés.
«Nous n’écartons pas de passer à une action radicale. Tout le monde en a ras le bol. Depuis que nous avions organisé une action à la mairie, rien n’est venu des autorités pour répondre aux revendications de notre association », nous a dit, d’emblée, le président de l’association de la cité du 5 Juillet. Dans leur plate-forme de revendications, les contestataires avaient demandé notamment, des actes notariés. « Trente ans après, nous nous retrouvons sans actes », a ajouté le même intervenant. Dans son réquisitoire, à l’encontre des autorités locales, il nous a confié que celles-ci continuaient de faire dans le laxisme. Au sujet de l’aménagement urbain dans ce quartier résidentiel, tout est bloqué. « A l’exception de l’éclairage public, il n’y a rien d’autre pour le moment », a tenu à nous signaler une autre personne. Mais ce qui taraude l’esprit de ces paisibles citoyens c’est la multiplication de parcs roulants et de parcs de vente de matériaux de construction à l’intérieur même du lotissement. «Vous voyez, tous les espaces sont squattés. Même les lots non encore bâtis sont transformés en dépôts de matériaux de tout genre », a remarqué un autre membre du comité. Pour le président de l’association, il ne s’agit plus d’un quartier résidentiel, mais plutôt d’un endroit où l’on entend que du tapage. Les citoyens se demandent, aussi, où en est l’opération de volontariat. « A Tizi Gheniff, personne n’est informée. D’ailleurs, le jour du volontariat, retenu par la wilaya, nous n’avons vu que des ouvriers à l’œuvre. Il fallait quand même inviter les associations à cette opération », s’est élevé le président de l’association. En tout cas, à entendre les uns et les autres, ce lotissement est devenu invivable car cerné de partout de parcs inutiles et de nuisances sonores (ronflements de camions de gros tonnage). Aussi, le problème des espaces verts de ce lotissement, qui auraient été mis à la vente, a été évoqué par ces citoyens. Les habitants de la cité parlent d’une action radicale, sans nous en donner des détails précis.
Amar Ouramdane