Cela se passe bien entendu à la SUCH de Seddouk. L’enseigne se trouvant sur le fronton indiquant les coordonnés et le siège de cet organisme, a disparu depuis belle lurette et l’emplacement reste toujours nu. Un cadre local questionné à cet effet a même affirmé que l’enseigne a vraisemblablement été arrachée durant les événements de Kabylie de 2001 et n’a plus été remplacée depuis. Devant une telle aberration, la SUCH de la daïra de Seddouk est-elle réservée aux seuls clients habituels qui connaissent bien l’endroit où elle se trouve ? C’est la question que se pose le commun des mortels. La SUCH de la daïra de Seddouk est mitoyenne des sièges du parti FLN, de la subdivision de l’hydraulique et de la BADR, et ces trois organismes gardent bien en place leurs enseignes. Si l’enseigne est obligatoire pour tous les organismes qu’ils soient étatiques ou privés, pourquoi une telle obligation n’était-elle pas applicable à la SUCH de Seddouk ? Une autre question que se pose le citoyen de Lambada. Le laisser-aller est visible aussi dans le local d’exploitation qui ressemble à un cagibi avec sa façade enfumée, ses crépis arrachés par l’humidité à certains endroits, et ses fils noirs suspendus en guirlandes ornant le mur d’enceinte. Cet organisme qui est chargé du contrôle des conformités des travaux des projets au niveau des quatre communes de la daïra de Seddouk, n’est même pas en mesure d’entretenir son siège situé de surcroît dans une ruelle très fréquentée. Un organisme qui se respecte doit dans la logique des choses donner une bonne image en apparence.
L. Beddar
