Chose promise, chose due. Le centre de santé du chef-lieu de la commune d’Aït Yahia Moussa a changé de statut.
Désormais, il est devenu une polyclinique. Ouvert au début des années 80, ce centre rendait d’innombrables services à une population pauvre, de plus de vingt mille habitants. Aujourd’hui, selon son responsable, il ne souffre presque d’aucun manque. En matière de médecins, trois y travaillent sur place et trois autres font la périphérie. Ils consultent les patients dans les cinq unités de soins réalisées dans les grands villages. « Chaque jour, nous recevons plus de cent personnes ici sans compter nos médecins de la périphérie qui passent dans les unités de soins deux fois par semaine », a ajouté ce responsable. Ce dernier nous signale, par ailleurs, que deux chirurgiens dentistes exercent à plein temps dans cette polyclinique. Interrogée s’il y avait un manque dans le corps paramédical, la même personne nous a répondu que la polyclinique dispose de cinq infirmiers. Quant à la nouveauté dans cette polyclinique, c’est l’installation et la mise en service d’une radiographie neuve. « Nous avions ce matériel, mais il n’a jamais fonctionné. Sachant qu’il était tout rouillé et en panne depuis des années, nous avons alors fait des démarches et avons obtenu une nouvelle. Vraiment, c’est formidable d’autant plus que la population est pauvre. Cette radiographie rend de nombreux services aux patients surtout qu’un radiologue formé y a été affecté », a enchaîné le premier responsable de cette polyclinique et de poursuivre » : «Nous aurons bientôt un laboratoire d’analyses médicales. Il ne reste que quelques machines qui vont arriver et le laboratoire va être opérationnel ». Cette amélioration est venue à point nommé soulager ces milliers de personnes qui devaient, auparavant, pour une simple radio, se déplacer jusqu’à Draâ El Mizan. Notre interlocuteur nous a informés, d’autre part, que cette polyclinique est très bien servie en matière de médicaments et autres produits médicaux de la part de l’EPSP de Boghni . « Le seul inconvénient que nous avons est le manque de sécurité. Dernièrement, le portail a été défoncé et une porte d’une salle de soins a subi le même sort. Il nous faut de la sécurité », a conclu le premier responsable de cette polyclinique.
Amar Ouramdane

