Le chef-lieu de la wilaya de Bouira continue de faire l’objet de nombreux et interminables travaux de réfection de la chaussée, ce qui ne se fait pas sans désagréments pour les citoyens.
En effet, les services de la commune, connus pour leur ‘’efficacité’’ ressortent les marteau piqueurs, les pioches et autres pelles, dans le but de refaire des travaux, qui ont été déjà faits et refaits à maintes reprises. Les derniers travaux enregistrés, concernent le quartier des 130 logements, plus exactement la cité Ouest. La chaussée de cette dernière, qui n’avait nullement besoin d’être refaite car ayant fait l’objet d’une réfection récente, s’est vue du jour au lendemain démolie et refaite à neuf… Un des commerçant, exerçant au niveau de ce quartier, fera part de son incompréhension vis-à-vis de ces travaux : « Franchement, je ne vois pas l’utilité de tout refaire, elle ne présentait aucune anomalie apparente. C’est tout bonnement du gaspillage ! ». Un ouvrier, interrogé au sujet de ces travaux, expliquera qu’il a été affecté à ce chantier sans chercher à en savoir plus… Un peu plus loin, son contremaître dira : « Des anomalies d’évacuation des eaux ont été signalées, de ce fait, on a été dépêchés sur place ». Il est à noter que cette même chaussée à fait l’objet d’importants travaux, il y’a de cela trois mois seulement ! Encore plus déconcertant, des travaux ont lieu du coté du marché des fruits et légumes, situé au quartier de l’Ecotec, où des moyens humains et techniques conséquents ont été dégagés afin de refaire les canalisations des eaux usées. Un habitant de ce quartier, excédé par ces travaux à répétition, soulignera que : « Ces mêmes canalisations ont déjà été réparées lors des dernières averses qu’a connu la wilaya, cela remonte à 1 mois tout au plus ! C’est complètement absurde.
Une fois de plus, les lacunes et l’incompétence des services communaux se dévoilent au grand jour, sans cela, comment expliquer qu’une canalisation se dégrade au bout d’un mois ? ».
Et ajoutera : « Par cette chaleur étouffante, la poussière dégagée par ces travaux est un véritable poison, sans parler du bruit et des autres gènes occasionnées par ces éternels travaux ».
B. R.