l Sur les traces de Belkhadem et de Soltani, le leader du RND a animé vendredi dernier un meeting à la salle OMS, où il a expliqué étayé devant l’assistance la situation générale du pays et les perspectives d’après le 29 septembre. En commençant par l’aspect sécuritaire, Ouyahia, le mieux placé pour en parler, n’a pas caché son optimisme quant à la nette régression des actes terroristes, qui seront, selon lui, réduits à néant au fur et à mesure de l’application du projet de la charte de paix. Dans une parenthèse rétrospective, l’énarque revient, avec amertume, sur les stigmates de la horde “qui a fait plonger le pays dans le bourbier”, en soulignant que l’Algérie s’en est sortie seule sans aide aucune “encore moins des pays arabes qui n’ont pas daigné nous tendre la main, alors, poursuit-il, qu’il nous était difficile de payer une cargaison de blé”. Economiquement parlant, Ouyahia, fort de 55 milliards de dollars de réserves, promet un avenir radieux, tout en s’acquittant des dettes extérieures. Il a tenu à préciser en revanche que l’embellie est dûe aux prix du pétrole qui flambent et “qui ne sont d’ailleurs pas stables qui flambent. Dans le même chapitre et au niveau local, le chef du gouvernement déclare débloquer 39 milliards de dinars, au profit de la wilaya, 17.500 logements qui seront distribués avant 2008, 25.000 foyers seront raccordés au gaz…, ainsi que bon nombre d’infrastructures scolaires et universitaires.
M. Allouache