Les travailleurs de la Caisse nationale des retraités (CNR) de l’agence de Tizi Ouzou, ont adopté à l’unanimité le principe d’une grève en mandatant la section syndicale quant à la fixation d’une date. Cette décision a été prise à l’issue d’une assemblée générale tenue mercredi passé, au siège de l’agence.Dans une déclaration rendue publique, sanctionnant ses travaux, le collectif a dénoncé ce qu’il qualifie “de la fuite en avant du directeur et la passivité du directeur général à régler de les problèmes soulevés” et ce, en présence du secrétaire général de l’union communale de l’UGTA. “Nous dénonçons cette insouciance que nous considérons comme du mépris envers les travailleurs”, rédige le collectif. Le collectif qui accuse son directeur d’ignorer les problèmes posés, préférant sortir en congé annuel et précipité, met en demeure la direction générale afin d’intervenir de façon directe et rapide pour la prise en charge des problèmes posés, contenus dans une plate-forme de revendications, adoptée en assemblée générale du 29 décembre 2004, parmi les actions que comptent enclencher les travailleurs pour se faire entendre un débrayage qui paralysera l’administration “Nous rappelons notre détermination à recourir à une grève, le cas échéant, à toutes mesures légales (y compris la grève) afin d’amener les responsables concernés à s’intéresser à notre agence et à trouver des solutions à nos problèmes dans les meilleurs délais”, écrit le collectif. Les facteurs qui ont amorcé le conflit entre les travailleurs et la direction sont l’échec des négociations entreprises entre les représentants syndicaux et la direction autour du contenu dont la plate-forme de revendication et les multiples tractations”, du directeur dans ses engagements à remédier à la situation. Le collectif accuse également la direction générale de “passivité”, puisque, écrivent-ils “au lieu de jouer son rôle d’arbitre entre les deux parties, s’en prend au personnel d’exécution en le rendant responsable du retard estimé à plus de 5 000 dossiers”.Le conflit qui a commencé l’année dernière risque ainsi de connaître un nouveau rebondissement, si des mesures d’apaisement ne sont pas prises par la direction générale, autrement les conséquences d’une grève seront très perceptibles et toucheront en premier lieu les citoyens.
M.A. F.
