Le wali rassure et promet

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Répondant à l’appel de détresse lancé par les habitants du Lotissement Ibourassen, relevant de la commune d’Oued Ghir, sise à la périphérie de la ville de Béjaïa, qui disent vivre le calvaire depuis 25 ans, le wali de Béjaïa Hamou Ahmed Touhami, accompagné du P/APW Hamid Ferhat, le chef-daïra Hocine Attalah et des directeurs de l’Exécutif de wilaya, a effectué mercredi dernier, une visite dans ce lotissement, crée vers 1986, pour constater de visu la situation catastrophique dans laquelle vivent ces citoyens

Des actes de propriété non établis, l’inexistence du raccordement au réseau AEP, les égouts à ciel ouvert, routes non carrossables, activité avicole au sein du Lotissement, prolifération des décharges sauvages, absence totale d’éclairage public, activité de nuisance sont autant de problèmes qui rongent le quotidien de ces habitants.

En somme, les citoyens du Lotissement Ibourassen sont dépourvus des commodités élémentaires pour une vie digne. Selon Ali Touloum, le président de l’association du lotissement Ibourassen, cette visite des autorités de la wilaya leur « a redonné l’espoir », car elle présage « un début de dénouement d’une situation qui frôle la catastrophe ». Cet espoir, selon notre interlocuteur, est suscité par les engagements pris par le wali et par le P/APW a réglé les problèmes de cette population. Il est à noter que cette visite a été précédée par celle effectuée par Hamid Ferhat, à ce lotissement, le 09 juin précédent. Ce dernier s’est engagé ajoute la même source, « à prendre en charge l’étude du réseau d’assainissement et la réalisation du réseau de distribution de l’eau potable, à base d’une fiche technique établie par l’APC d’Oued Ghir, sur le budget de wilaya ». Quant au raccordement du réseau AEP au château d’eau d’Ibourassen, le directeur de l’hydraulique Keciba Mohamed, qui a accompagné le wali lors de cette visite, s’est engagé à prendre en charge ce projet , tout en promettant le lancement des travaux très prochainement.

Concernant le problème de l’activité avicole, de la centrale à béton et des stocks d’aliments de bétail existant au niveau de ce lotissement, M. Touloum dira que le wali s’est engagé à les fermer, d’autant plus que ces activités, enchaine notre source, nuisent au cadre de vie des citoyens. Touloum impute la défectuosité du réseau d’assainissement à la centrale à béton. « Lorsque l’on nettoie la centrale à béton, le ciment coule dans le réseau d’assainissement et soude les buses », déplore ce citoyen, tout en dénonçant le non-respect du cahier de charge par un promoteur de la zone d’activité sise à proximité dudit lotissement. Reste aussi le problème de la régularisation des terrains et des habitations. Le délai donné par le wali le 14 avril dernier, à l’agence foncière, à l’issue de l’audience qu’il a accordé aux représentants de ce lotissement, pour établir les actes de propriété à ces citoyens « au plus tard la fin du mois de juin vient à expirer sans que ce travail soit terminé », déplore M Touloum.

En tous les cas, la population de ce lotissement tient « à remercier vivement le wali et le P/APW d’avoir daigné leur rendre visite, d’autant plus qu’ils se sont engagés à prendre en charge leurs doléances », elle entretient l’espoir de voir leur situation s’améliorer dans un futur proche, au vu des engagements fermes pris par les autorités de la wilaya.

Boualem Slimani

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