Le réseau routier en état de dégradation avancée

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Les habitants de plusieurs localités situées à environs six kilomètres du chef-lieu de la commune d’Amizour, à savoir, Ihayounen, Tala-Amer, Ikherbane, Azrou-n-bouamar, Ilekrimen, Amayaz, Iherkane, Tiremanine et Aït Mana, vivent le calvaire au quotidien, notamment celui lié au transport et la route. Ils ne cessent de solliciter les autorités concernées pour une éventuelle prise en charge de leurs préoccupations. La route qui mène vers les neuf villages, depuis la RN 75 jusqu’au village Ihayounnen, est en état de dégradation très avancé. Avec des nids-de-poule partout, elle est devenue impraticable. «Je ne cesse de réviser la suspension de mon véhicule. Je suis dans l’obligation de changer les pneus chaque année», témoigne un automobiliste de la région, qui remet en cause l’état de la chaussée. Un autre citoyen nous a déclaré que même les taxieurs refusent de les transporter vers cette région, pour préserver leurs véhicules. «Même avec notre argent, on ne peut pas se déplacer librement», ajoute-t-il, amer. L’état lamentable de la chaussée a engendré une vraie crise de transport. En effet, les transporteurs refusent d’assurer cette ligne, par crainte sur leur matériel, nonobstant que la ligne Ihayounen-Amziour est l’une des meilleures lignes, vu le relief plat et la petite distance de six kilomètres ainsi que le nombre d’habitants qui ne cesse d’augmenter, selon un transporteur. Aujourd’hui, un seul bus de 15 places pour plus de mille habitants assure la navette. «Chaque fois que le minibus tombe en panne, on se retrouve dans l’obligation, soit de louer un taxi à 200 Da, ou d’aller vers les villages voisins et poursuivre à pied», a déploré un autre citoyen. Le revêtement de la route principale reste l’unique issue. A souligner que le projet de revêtement est inscrit dans le cadre de programme de revêtement des chemins communaux.

Atmane Mehd

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