Chers livres

Partager

Si le livre scolaire revêt tant d’importance, c’est parce qu’il est notamment dans le cycle primaire et moyen I’instrument essentiel de l’apprentissage. Ainsi, on ne peut se passer ni du livre de lecture ni de celui de calcul dans les premières années du cursus, les apprentissages fondamentaux (lire, écrire, compter, se faisant à partir de livres. D’autres enseignements sciences, histoire, géographie)…, ont besoin aussi du livre, qui sert, pour ces disciplines, de sorte de mémento, pour comprendre le cours, le réviser ou faire des exercices. Le livre n’est pas aussi fondamental que pour les premiers enseignements, mais il est un adjuvant important de l’enseignement et un compagnon utile de l’élève qui y recourra à chaque fois qu’il voudra d’un complément d’information ou qu’il se sentira en difficulté. C’est pourquoi, dans le monde entier, on accorde une importance primordiale au livre et qu’on déploie les plus grands efforts pour les rendre à la fois attrayants et faciles à utiliser. Dans un souci de démocratisation, certains pays ont aussi instauré, pour une partie du cycle éducatif ou pour sa totalité, la gratuité du livre scolaire. D’autres pays, comme l’Algérie, ont opté pour la subvention du livre: celui-ci n’est pas gratuit mais l’Etat prend en charge une partie de son prix pour le rendre accessible au plus grand nombre. Ainsi, l’année dernière, ce sont 550 milliards de centimes qui ont été dépensés pour le livre. Mais cette année, le système de la subvention ne semble pas avoir joué : à titre d’exemple, le lot de livre pour la première année primaire revient à plus de 1000 dinars, celui de la première année moyenne à 1500 et celui de la première année secondaire à 2300 DA. De quoi grever sérieusement le budget des familles modestes ou nombreuses !

S. Aït Larba

Partager