La route de tous le désagréments

Partager

Triste état que celui du réseau routier dans lequel se trouve la route reliant le chef-lieu de Souk El Tenine au village Tighilt Mahmoud, d’une longueur 500 mètres. Une route qui continue de subir des dégradations en plusieurs endroits sans que les autorités ne se soucient de les réfectionner. En effet, cet axe est, depuis des lustres, dans un état lamentable, parsemé de nids de poule et des crevasses, obligeant les automobilistes à emprunter quotidiennement les bas cotés de la chaussée ou à faire plusieurs manœuvres pour les éviter. A chaque hiver, juste à la première averse, la situation se complique davantage et le calvaire des citoyens atteint son paroxysme quand ce chemin se transforme en marécage. « Notre souffrance à trop duré et nos soucis sont interminables, cet axe est dans un piteux état depuis belle lurette sans que les instances concernées ne le prennent en charge », déplore un septuagénaire d’Azemour Amrane. En été la situation est aussi catastrophique du fait de la poussière, les habitants environnants sont d’ailleurs contraints de fermer les fenêtres pour éviter que les résidus ne rentrent dans leurs foyers, « nous sommes obligés de fermer nos maisons pour que la poussière ne rentre pas à l’intérieur, d’ailleurs les élus ont, à maintes reprises, été sollicités pour la réfection de ce tronçon d’un demi kilomètre, mais sans suite ». Les transporteurs sont les plus pénalisés par cette situation, empruntant cet axe tout le long de la journée. L’un d’entre eux indiquera que « notre gagne pain est en jeu, nos véhicules tombent souvent en panne suite à la dégradation de cette route, des crevasses et autres nids de poule à plusieurs endroits contraignent les usagers à rouler au rythme de l’escargot ». Le revêtement de ce tronçon est indispensable et dans les brefs délais afin d’en finir avec ce calvaire. On apprend par ailleurs, que le revêtement est prévu pour cet été et qu’il a été accordé dans le cadre des projets de wilaya. Hélas, cela n’est toujours pas lancé.

En somme, les usagers, comme habitants de Tighilt Mahmoud (Azemour Amrane), vivent le même calvaire, subissant tous les aléas du climat et de l’état piteux de la route. Les responsables sont sommés de réagir. Au village d’Aït Abdelmoumène, l’état de la route allant d’Azemour Amrane et arrivant à Tizgui ne diffère guère de celle de Tighilt Mahmoud.

M. Z.

Partager