Lakhdaria Exploitation agricole collective et individuelle : Les droits et les obligations exposés aux exploitants

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Les EAC et EAI de Lakhdaria seront invitées, dans les jours qui viennent, à signer le cahier des charges. Comme son nom l’indique dans le document, on trouve les droits qui reviennent à l’exploitant et les obligations qu’il est tenu de respecter.

Des exploitant agricoles, tels ceux activant en bordure de oued Issers, sont déjà allés à la subdivision pour se renseigner sur les moindres détails contenus dans le cahier des charges.

Concernant les droits, disent ces derniers, il est mentionné que l’intéressé peut avoir accès au crédit bancaire, céder sa part à L’ONTA, faire appel à un partenaire et construire des locaux ou une habitation sur une assiette bien déterminée, « des avantages qui n’existaient pas dans l’acte administratif », précise un technicien d’agriculture faisant partie d’une EAC.

Dans le passage comprenant les obligations, il est exigé du fellah de ne pas laisser en jachère les terres, de régler les impayés en droits de jouissance et de faire face aux nouveaux droits de concession, sous peine d’une déchéance.

Sur ce point justement, l’opération recouvrement des droits de jouissances avant le 31 décembre 2011, lancée par le service des domaines, inquiète les exploitants, et pour cause, dit le technicien, « il y a beaucoup de terres qui ont perdu de leur consistance ».

Il fait allusion aux exploitants ayant reçu des projets d’utilité publique tels que les réseaux d’assainissement, d’électricité et d’AEP, au encore les bandes de terres emportées par les crues de l’oued.

Ces producteurs estiment qu’il faut d’abord réactualiser le plan cadastre, puis calculer les droits de jouissance selon les surfaces réelles.

Dans le cahier des charges, un point traite également de la classification des terres par zones, ce qui est interprété par les agriculteurs de ce secteur étatique, pour une étude par l’administration d’un nouveau barème de paiement des droits de concession. Comme ils considèrent leur classification, par l’autorité agricole, en entreprise leur permettant de déterminer le prix de rachat.

A. Chérif

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