A proximité de ces immondices était stationné le véhicule baptisé «Clino-mobile» rattaché au service de la… prévention relevant de l’EPSP ! Pour rappel, l’accumulation de ces déchets devant le service hémodialyse à Ahnif avec toutes ses répercussions sur l’environnement, a fait réagir les riverains qui ont dénoncé cet état de faits.
Le citoyen se rendant au service des urgences de l’EPH de M’Chedallah sera immédiatement pris à la gorge par une odeur agressive à la limite du supportable. Sur les lieux, nous sommes tombés sur un amas de déchets hospitaliers exposé au soleil caniculaire qui a pour effet de déclencher rapidement le processus de décomposition du contenu de gros sacs-poubelles de seaux à déchets de 5 et 10 L, le tout couronné par des nuées compactes de mouches attirées par l’odeur du sang. Les sacs-poubelles contiennent la collecte de déchets provenant, nous apprend-on, de la maternité et du bloc opératoire. Quant aux seaux, ils renferment celle du service hémodialyse d’Ahnif dépendant de l’EPH. Ces tas de déchets hospitaliers sont entreposés à environs 15 m de l’entrée principale, dans un coin de la cour servant de parc aux véhicules affectés aux urgences et au pied d’un incinérateur inerte depuis une année et définitivement réformé nous précise-t-on. A proximité de ces immondices était stationné le véhicule baptisé «Clino-mobile» rattaché au service de la… prévention relevant de l’EPSP ! Pour rappel, l’accumulation de ces déchets devant le service hémodialyse à Ahnif avec toutes ses répercussions sur l’environnement, a fait réagir les riverains qui ont dénoncé cet état de faits. Voilà qu’on retrouve ces déchets dans l’enceinte même de la cour intérieure des urgences à M’Chedallah indisposant les malades de ce service qui ressemble à une ruche sachant qu’il partage la même entrée avec la polyclinique, les services de la prévention et le laboratoire. Les riverains ont dû monter au créneau à plusieurs reprises pour faire cesser l’activité de l’incinérateur défectueux qui dégageait d’insupportables volumes de fumées ocres suffocantes après défection des brûleurs de cet équipement. La direction de la santé publique a décidé en fin de compte de le réformer carrément après rapport d’une commission d’enquête. Une source proche du secteur nous apprendra que l’amoncellement de ces nuisibles déchets s’explique par le fait que l’EPH de M’Chedallah n’arrive pas à les écouler en totalité au niveau des incinérateurs de Aïn Bessam et Sour El Ghozlane qui n’acceptaient qu’une infime partie en raison des volumineuses quantités de déchets hospitaliers qui transitent par ces deux incinérateurs aux capacités limitées. Notre source nous apprendra dans la foulée que l’EPSP est arrivé à se débarrasser de ces encombrants déchets en faisant recours aux secteurs privés. Toujours est-il que cette contrainte majeure doit être résolu en urgence et cela en attendant la dotation de l’EPH et l’EPSP de M’Chedallah d’un nouvel incinérateur, un équipement indispensable pour l’ex-secteur sanitaire de M’Chedallah qui en compte en plus d’un hôpital de 80 lits, une maternité un service d’hémodialyse. Cela pour l’EPH. Quand à l’EPSP, il comptabilise 6 centres de santé refermant chacun plusieurs services et pas moins de 26 salles de soins réparties à travers les communes de la daïra de M’Chedallah et enfin, un service de prévention. Ce qui donne une idée quand au volume des déchets particuliers provenant quotidiennement de ce secteur de la santé un état de fait qui doit faire objet d’un intérêt particulier de la part des hauts responsables de la santé.
Oulaid Soualah

