Dans une déclaration transmise à notre rédaction, les citoyens de Guendouza, dans la commune d’Akbou, s’insurgent contre la dégradation de leur cadre de vie. Ils vivent, précisent-ils, un calvaire au quotidien.
«Eaux usées et pluviales non canalisées, coupures fréquentes d’électricité pollution, dégradation de l’environnement générée par l’extraction de sable et de gravier des oueds, nuisances causées par les camions à gros tonnages, routes et chemins dégradés, infrastructures de base inexistantes ou à l abandon… », Tels sont les points noirs recensés par les habitants du quartier Guendouza. Un quartier, note-t-on, qui n’a bénéficié d’aucune infrastructure ou autre commodité à même d’améliorer les conditions de vie de la population qui y habite. Les habitants de Guendouza rappellent, dans leur document, qu’ils avaient entrepris, par le passé plusieurs démarches pour se faire entendre, mais, regrettent-ils, rien n’a été fait par les autorités communales pour atténuer, un tant soit peu, leur souffrance. « Il s’agit d’un mépris!» estime-t-on. Et pourtant, ajoutent-ils, « les ressources de la commune sont abondantes. Mais force est de constater qu’elles ne sont ni utilisées rationnellement ni distribuées équitablement, servant plus à contenter les appétits de la mafia locale et à entretenir le clientélisme qu’à améliorer le cadre de vie des citoyens ». Par conséquent, un marasme sempiternel perdure depuis des décennies. Les citoyens, rédacteurs de la déclaration, exigent « la prise en charge immédiate, et sans conditions, de toutes les préoccupations contenues dans les divers écrits et plates-formes remis aux autorités locales et le respect des engagements pris. »
F. A. B.