Tout enthousiaste après les résultats obtenus dans les trois cycles d’enseignement pour cette année scolaire 2010/2011, le premier responsable de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, M.Khaldi, n’a pas caché son optimisme quant à atteindre de meilleurs résultas dans le futur, et ce, lors de la conférence de presse qu’il a animée, hier, au siége de la direction.
En effet, M. Khaldi, tout en exposant les résultats des examens de 5ème, du BEM et du Bac, n’a pas cessé de déclarer moult fois : « Notre objectif est d’atteindre les 90% prochainement ! ».
La wilaya de Tizi-Ouzou est fière par les taux de réussite qu’elle a pu arracher avec mérite, Notons que sur les 14.693 élèves inscrits en cinquième et les 14.620 présents aux épreuves, 12.687 élèves ont réussi à décrocher leur passage au cycle moyen, soit un taux de 86,78% de réussite, et ce, lors de la première session, a déclaré le directeur de l’éducation. Quant au 1033 restants, qui ont eu droit à une deuxième chance pour se rattraper, 432 d’entre-deux ont réussi à l’examen. Le directeur fait part, également, que 11 élèves ont obtenu la moyenne de 10/10 à la première session, contre 10, l’année précédente, une cinquième place à l’échelle national, » c’est un résultat très satisfaisant, et à partir du 07 juin, date de délibération, notre objectif tracé était d’arracher la première place « , a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que » ces résultats sont historiques, par rapport aux années précédentes où nous étions loin « , en expliquant qu’en 2005, le taux de réussite était de 60% seulement, et 73% en 2010, par contre, l’année en cours, il a atteint les 86,78%, ce qui signifie une évolution apparente.
En revenant sur les résultats du BEM, ceux-ci, sont aussi une grande satisfaction avec un taux de 87,47%, » c’est la première fois dans l’histoire de l’Algérie qu’un tel taux est enregistré « , a souligné M.Khaldi, et d’ajouter que 9 établissements ont enregistré un taux de 100% de réussite, la meilleure moyenne (19,13/20) a été obtenue par l’ élève de l’établissement Aïch Fatma d’Azazga, en l’occurrence Moussoussi Lydia. Une soixantaine d’élèves ont eu une note supérieure ou égale à 18/20, 1060élèves ont eu 16/20 ou plus et 60,25% ont eu leur BEM avec mention. Les détenus, aussi, ont eu leur part, en obtenant la première place à l’échelle nationale, M.Khaldi a avancé le nombre de 169 réussites sur les 200 qui ont passé l’examen, en plus des 7 élèves de l’école des aveugles de Boukhalfa qui ont tous réussis.
Concernant le baccalauréat, le directeur de l’éducation informe que sur les 11539 inscrits et 11499 présents aux épreuves, 9248 candidats ont obtenu leur visas à l’université avec un taux de 80,42% de réussite, un meilleur taux par rapport au années passées, notons qu’en 2007, le taux était de 53%, puis 74,74 % en 2008. Quant à 2009, 59% des candidats, seulement, ont réussi, le taux s’est élevé en 2010 à 79,41% pour arriver à 80,42% en 2011.
Il est à signaler que 76,62% de taux de réussite est enregistré par la maison d’arrêt, soit 59 candidats sur les 77 inscrits à l’examen qui ont pu le réussir. Quant à la question du taux de réussite pour les écoles privées, il est entre 30 et 62%, et concernant les candidats libres le taux est de 38%. » D’ici trois ans, le taux de réussite va atteindre les 90% « , a déclaré M. Khaldi. Pour ce qui est des commentaires faits ici et là concernant ces résultats enregistrés par la wilaya de Tizi-Ouzou et avançant l’hypothèse de tricherie, ce dernier, très rassurant, et sûr de lui, déclare : » Je défie quiconque de prouver qu’il y a eu tricherie à Tizi-Ouzou et que les résultats ne reflètent pas la réalité », et a donné comme argument le fait que les épreuves sont passées sous la surveillance de 130 observateurs hors-wilaya ainsi que la correction qui s’est faite, aussi, ailleurs. A la fin de son discours, M.Khaldi a fait part que concernant les postes d’enseignants vacants, 954 postes sont en voie de régularisation, soit 376 pour le cycle primaire, 333 pour le moyen et 245 pour le secondaire. M. Khaldi affirme, également, que les zones rurales, notamment en Kabylie, s’intéressent et s’investissent beaucoup plus dans le secteur de l’éducation que les zones urbaines, parce qu’elles n’ont pas d’autres ressources et que les réformes réalisées dans le secteur de l’éducation, notamment en Kabylie, ces derniers temps, l’ont beaucoup encouragé et aidé à la concrétisation de ces résultats.
Rachida Selmani