Dans sa déclaration parvenue à notre rédaction, l’Union générale des entrepreneurs algériens UGEA (fédération de la wilaya de Tizi-Ouzou), interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité du partenariat avec les entreprises du secteur du BTPH, et ce, pour unir leurs efforts afin de réaliser et de réussir le programme de développement à savoir celui de quinquennat 2010/2014.
Les présidents d’UGEA des bureaux de Tizi-Ouzou, Boumerdès et d’Alger affirment dans leur déclaration ,que la réussite de ce programme est conditionnée par la volonté et la sérénité qui doivent être partagées avec les services concernés dans le traitement des dossiers concernant la réalisation des différents projets relatifs à ce programme de développement, et surtout pour arriver à rattraper le grand retard enregistré dans le domaine du BTPH. Pour atteindre un tel objectif, ils estiment qu’il » faut d’abord une volonté afin de régler toutes les contraintes bureaucratiques qui règnent dans nos institutions », et cela, et à titre d’urgence, en cherchant à réinstaller la confiance perdue entre l’administration et les partenaires.
En procédant évidement à résoudre leurs problèmes pour ainsi instaurer un nouveau code des marchés publics, dont notamment les articles favorisant les entreprises chargées de réaliser des projets, et ce, en ce qui concerne le moteur principal à savoir leur trésorerie.
Il est à noter, que l’UGEA tient à rassurer par le billet de cette même déclaration, qu’elle compte sur ses capacités, et pour preuve,elle propose des entreprises à la hauteur de la réalisation de projets de grande importance dans le domaine du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique. L’union générale des entrepreneurs algériens espère également » participer activement à la réalisation du programme sus-cité » auquel il faut réunir les conditions nécessaires, afin de ne pas tomber dans des erreurs tels que les retards de paiements qui influenceront négativement sur les délais de réalisation des projets.
L’UGEA, mécontent de la situation de BTPH à la wilaya de Tizi-Ouzou, affirme qu’il est nécessaire de lui faire part d’un nombre de propositions, afin de pouvoir faire face aux contraintes qui bloquent le développement dans ce domaine dans la région.
Concernant le cahier des charges, l’UGEA dénonce surtout l’absence totale de plan d’exécution quant à son retrait, le cours délai de la publication au jour de dépôt ; l’évaluation des devis quantitatif et estimatif du chantier, d’une manière aléatoire chose qui rend la concurrence déloyale, ainsi que le refus de maître de l’ouvrage et d’informer les entreprises du classement ce qui mène au déséquilibre dans la gestion a avancé l’union des entrepreneurs.
Quant aux codes et au début des travaux, ce dernier, soulève l’absence totale de l’article 65 du code qui stipule la révision des prix des marchés de longue durée, le préfinancement du projet qui est à la charge totale de l’entreprise, la modification d’articles sans tenir compte des paramètres technique et financier, ainsi que la fermeture du trésor public en période de fin d’année qui engendre le retard dans la réalisation des projets.
Rachida Selmani