Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Lakhdaria, la plus grande daïra de la wilaya de Bouira, ne compte aucun hôtel dans ses murs. Le seul hôtel qui existait dans la ville, est en train d’être transformé en bureaux par l’APC. C’est dire l’embarras des visiteurs dans cette localité qui doivent quitter les lieux dans la journée, sous peine de passer la nuit à la belle étoile. Certes, il y a bien une auberge de jeunesse, pour parer au plus pressé mais Lakhdaria est quand même une ville qui accueille régulièrement des personnalités, des sportifs et autres étrangers qu’on ne peut, hélas pas héberger, comme ça, dans des locaux en préfabriqué datant de l’époque coloniale. Il est certainement temps pour que les élus de la commune pensent à construire un hôtel digne de ce nom dans leur ville, parce que ce n’est sûrement pas demain la veille qu’un privé osera investir dans ce créneau jugé à tort ou à raison, non rentable dans cette contrée. Enfin, nul besoin d’être hôtelier pour imaginer les conséquences qu’induirait l’absence d’une telle infrastructure. Pour l’anecdote, il y a quelques années, un coureur de renommée internationale, de passage à Lakhdaria, a dû prendre sa douche et faire sa sieste au commissariat de police, avant de reprendre son périple.
Nadia H.