Hier matin, les transporteurs de voyageurs privés de la wilaya de Bouira ont réinvesti l’ancienne gare routière pour désapprouver “la politique inéquitable de Sogral” société chargée de gérer l’actuelle gare routière inaugurée le 05 juillet dernier.
C’est toutefois ce que les transporteurs de voyageurs nous ont affirmés en déclarant que si Sogral ne revoit pas rapidement sa copie, la situation risque d’empirer : “Nous avons été transférés à la va-vite et dans une anarchie caractérisée dans la nouvelle gare routière, nous avons accepté en pensant qu’il s’agissait là d’un sacrifice pour le bien être des voyageurs, mais rapidement nous nous sommes aperçus que Sogral exagérait sur certains points dans la convention qui nous liait…’’
Parmi les points dénoncés par les transporteurs, l’article n°04 qui stipule que Sogral prélève 04% auprès des transporteurs assurant une moyenne ligne et 09% sur les longues lignes. Un prélèvement jugé inacceptable car trop sévère et portant un sérieux revers à leurs recettes journalières. Egalement critiqué le point n°05 concernant les droits de 150 dinars en hors taxe pour les moyennes lignes. Tarifs jugés également exorbitants par les transporteurs. L’article 08 de la convention avec Sogral est aussi vivement contesté et signifiant que Sogral est libre de revoir les prix à la hausse durant la durée de la convention qui s’étale sur 03ans. Les transporteurs qui se réunissent aujourd’hui lundi, à Alger, au niveau de la direction générale de Sogral accompagné par leurs représentants de l’Union nationale algérienne des transporteurs estiment qu’il s’agit de la réunion de la dernière chance avant d’entamer des actions de rues pour faire valoir leurs droits et protéger la pérennité du transport dans la wilaya.
Hafidh B.