Bouchons interminables sur la RN 26

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Le tronçon de la route nationale N°26 qui traverse sur environ trois kilomètres la ville basse d’Akbou devient infernal à traverser en voiture durant cette saison estivale avec les bouchons interminables qui se forment à longueur de journée et à différents endroits. En basse saison les, bouchons se forment uniquement les lundis et vendredis, les deux jours de la tenue du marché hebdomadaire, mais cet été les encombrements ennuyeux, c’est tous les jours que Dieu fait. L’afflux de voitures qui empruntent journellement ce tronçon a ostensiblement doublé sur cette route dite de vacances car desservant deux chefs-lieux de wilayas, Béjaïa et Jijel, réputés pour être des pôles touristiques par excellence car ayant de merveilleux sites qui attirent un nombre impressionnant de vacanciers qui s’ajoutent aux émigrés de la région. En outre, Akbou est réputé pour être un grand centre commercial très fréquenté où l’on trouve de tout. La municipalité a tenté d’y remédier à ces bouchons en réalisant une trémie au carrefour de Guendouza. Elle permet considérablement une fluidité au niveau de ce carrefour qui était autrefois un vrai goulot d’étranglement pour les automobilistes. Cela dit, ces bouchons se forment maintenant au carrefour d’Ifren. Lui faudrait-il encore une trémie pour rendre la circulation fluide au niveau de ce carrefour ? Conscient de tous ces problèmes, un élu de l’APC d’Akbou informe qu’une étude a été établie en 2008 pour le dédoublement de la chaussée qui deviendra un grand boulevard urbain. L’étude finalisée faisant ressortir un montant prévisionnel de 70 milliards de centimes a été transmise en 2009 à la Duc de Béjaïa pour ratification du projet, a-t-il expliqué. En d’autres termes, beaucoup de gens estiment que le désengorgement de la RN26 ne pourrait provenir que de la réalisation de la pénétrante qui reliera Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest. Ce qui éviterait aux automobilistes allant sur Alger ou sur Béjaïa de traverser la ville. Les vacances c’est bon, il y a des animations, les affaires marchent bien… mais elles ont aussi leur lot de tracasseries.

L. Beddar

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