Les bénéficiaires des 108 logements ont commencé déjà à occuper leurs habitations dans le calme.
La deuxième liste est en voie d’être finalisée. « Je crois qu’elle sera affichée après l’Aïd ou au plus tard à la rentrée scolaire », nous a confié un membre de la commission ayant requis l’anonymat. « En tout les cas, je suis sûr qu’elle ne va soulever aucune contestation car elle a été établie dans les normes. Elle ne contient que des citoyens méritants », a enchaîné la même source. Si les listes ne sont plus contestées, c’est parce que les membres de la commission d’attribution sont très conscients de ce qu’engendrent certains « dérapages » occasionnés par l’absence de transparence. Plus de soixante dix logements sont en attente d’attribution. Dans la première liste de 108, la commission a tout d’abord pris en considération tous les cas de litige existant notamment au niveau de la cité de l’indépendance, où des terrains ont été cédés à des personnes au début des années 90, mais où les habitations étaient occupées par des tierces personnes, ceux occupant les édifices publics telles les écoles et bien sûr les cas de dénuement extrême. Actuellement, des milliers de demandes attendent satisfaction. Cependant, cela n’est pas encore possible en raison du peu de logements déjà prêts. « En matière de logements sociaux, nous avons encore des projets en cours de réalisation et d’autres en voie de lancement. Mais, le plus important ici à Draâ El Mizan est de voir démarrer dans les délais prévus le programme de mille logements retenus en face de l’ENPC « , a conclu la même source. En parallèle, les habitants des cités de recasement attendent toujours l’achèvement du programme RHP en cours de même que ceux de Maâmar et de Tazrout. Pour terminer avec ce volet social, les squatteurs souhaitent que leur situation soit réglée avant l’hiver. « On ne peut quitter un logement occupé depuis une dizaine d’années. Croyez-vous que nous sommes à l’aise? Nous sommes pénalisés. Nous n’avons aucune commodité ni électricité ni gaz ni accès praticables », nous a dit un membre du collectif des squatteurs.
Amar Ouramdane