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Tizi Ouzou au rythme des encombrements

Le transport au niveau de la wilaya de Tizi-ouzou continue de faire jaser plus d’un, plus particulièrement ceux qui sont amenés à se déplacer au quotidien. A l’image des travailleurs qui ne savent désormais plus à quel saint se vouer`

En effet, l’été n’étant pas synonyme de vacances pour tout le monde, ceux qui n’ont pas la chance de prendre du repos, se retrouvent chaque jour ,devant la même situation.

Celle qui fait qu’ils sont chaque jour, dans l’obligation de faire des pieds et des mains afin de pouvoir se déplacer d’un endroit à un autre, ou d’une ville à l’autre, selon les cas. Cette situation qui prévaut depuis le début d’arrêt de travail qu’observent les transporteurs de voyageurs par bus depuis le 24 juin dernier, est à son paroxysme avec la saison estivale qui bat son plein.

Les propriétaires de bus transporteurs de voyageurs semblent tenir bon dans ce bras de fer qui les opposent à leur direction locale. Ceci étant donné que la décision de leur tutelle de rejoindre la nouvelle gare multimodale de Kaf Naâdja n’est toujours pas appliquée par ces transporteurs de voyageurs qui préfèrent garder leurs bus à l’arrêt, plutôt que d’appliquer cette décision de délocalisation.

L’absence de bus engendre une ruée sans pareille des usagers vers les autres moyens de locomotion, les fourgons en premier lieu. Ces derniers malgré leur abondance ne parviennent pas à satisfaire la demande. A cela vient s’ajouter la période estivale. Car qui dit été dit plage et fêtes à ne pas en finir. Commence alors les réservations de ces moyens de transports que ce soit vers les plages ou alors escorter les longs cortèges nuptiaux.

Le résultat en est que le transport se raréfie dès les premières heures de la matinée. C’est devenu un vrai casse -tête que de se déplacer à Tizi-ouzou. Et le moral en prend un sacré coup  » J’habite dans une localité de Mekla. Je sors de chez moi à 7h30 du matin, pour n’arriver au lieu de mon travail que vers 10h30. Je passe des heures à attendre le transport. A cela vient s’ajouter les embouteillages.  » Nous dira une jeune fonctionnaire travaillant à Tizi Ouzou.

Qui ne connaît pas, en effet, Taboukirt, située sur la RN 12, et ses dos- d’âne? Ces ralentisseurs semblent interminables engendrant de monstrueux encombrements et bouchons s’étalant parfois sur plusieurs kilomètres. Les barrages des services de sécurité compliquent un peu plus la situation.

Ces encombrements retardent justement les transporteurs de voyageurs qui mettent plus de temps sur les routes laissant du coup les citoyens abandonnés à leur sort au niveau des arrêts et stations. C’est partout le même état de fait et le même constat. Partout, au niveau de tous les arrêts de bus ou les stations de fourgons, des usagers attendent, parfois pendant des heures, qu’un transporteur pointe à l’horizon et veuille bien les acheminer vers la destination voulue, en vain. Et si cela venait à se  » réaliser « , il faut encore jouer des coudes pour arracher sa place.

En effet, des bousculades sont monnaie courante. Il faut du muscle pour se frayer un chemin au milieu d’une foule souvent compacte qui prend d’assaut le fourgon.  » Il faut dire qu’on commence à s’habituer à cette situation. Le citoyen qui ne profite pas à chaque fois, des retombées des changements, n’à d’autre choix que de se soumettre à ce qu’on lui impose. C’est à lui qu’incombe la mission de s’accommoder au projet, et non à ces derniers qui devaient être étudiés selon les besoins « .

Cette situation occasionne une perte de temps incommensurable. Les citoyens craignent le pire avec l’arrivée du mois sacré.

T. Ch.

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