Des citoyens de ce village situé à 4 km au Nord de la commune en haute montagne ont fait part de leur inquiétude, émettant des doutes sur la qualité de l’eau de leurs robinets. Les avis divergent cependant quand à l’origine du changement de couleur et de goût de cette eau que les uns amputent à l’état de la bâche à eau dégradée non entretenue, selon eux, et non protégée, d’autres évoquent par contre une vétusté de la conduite de distribution entre l’ouvrage (bâche a eau) et le village, sur environ 800 m. Nous avons interrogé quelques dignitaires d’Ath Hamadh qui ont confirmé l’altération du goût de l’eau avec une légère coloration depuis les débuts de la saison chaude. S’agissant d’un cas qui comporte des risques sur la santé de la population et ou peut surgir a tout moment la terrible maladie dite MTH, nous alertons immédiatement ce jeudi en prenant attache avec le vice président. Se voulant rassurant, un élu de l’APC de Saharidj n’a fait que renforcer le doute quand à la pureté de l’AEP d’Ath Hamadh en expliquant que le changement constaté est du à un dépôt d’une importante couche de terre au fond de la bâche à eau, ce qui nous amène à conclure en toute logique qu’il y a eu infiltration des eaux de pluie qui ont charrié cette terre à l’intérieur du réservoir, durant les derniers orages qui se sont abattus sur la région. Il reste donc à situer le ou les lieux ou s’est produite cette infiltration entre le point de captage et cet ouvrage. Le responsable du service d’hygiène de la commune étant en congé personne n’a pu nous renseigner si les obligatoires et périodiques prélèvements pour analyse et dépistage de bactéries parasitaires ont été effectués sur ce réseau d’AEP. Quand au vice président de l’APC, il promet de dépêcher une équipe sur les lieux et éventuellement de procéder au curage de cette inquiétante bâche à eau. Toujours est-il que les services de la prévention de l’EPSP doivent se pencher sur ce cas pour effectuer les prélèvements et analyses d’usage. Il reste à souhaiter que nos concitoyens d’Ath Hamadh ne courent aucun risque de contamination.
O. Soualah