La cité 5 Juillet dans la tourmente

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Les habitants de la cité 5 Juillet au chef-lieu communal des Ouadhias crient leur colère contre la dégradation généralisée du cadre de vie dans leur quartier.

Un quartier de près de 1 000 âmes et qui accuse un retard en matière de réhabilitation depuis son inauguration dans les années 80. Dans une requête, dont une copie nous été remise, adressée aux élus locaux, dont le P/APC, le collectif des résidants a dressé un tableau noir de l’état des lieux allant jusqu’à qualifier le quartier de «Cité poubelle». En Effet, les résidants ont soulevé une myriade de carences, à savoir la façade des bâtiments qui est décrépie, les espaces verts transformés en parkings et en décharges, l’espace du côté de la RN30 qui est devenu un dépotoir à ciel ouvert ainsi que la niche à ordures qui est mal conçue et mal située. Sur un autre plan, les auteurs de la missive ont alerté sur le manque de sécurité dans leur cité. La situation sécuritaire n’est guère reluisante, le quartier est devenu le lieu de prédilection de bandes de jeunes désœuvrés et de délinquants qui en ont fait un repaire dès la tombée de la nuit, en s’adonnant à l’alcool et à d’autres stupéfiants. Tout cela se termine souvent par des bagarres». Et de poursuivre : «Ces jeunes squattent les murs de chaque bâtiment et empêchent les familles, même en ce temps de canicule, d’ouvrir les fenêtres. Les chiens errants qui trouvent de la nourriture dans ces décharges ont carrément écumé les recoins de la cité dès la tombée de la nuit et créent un climat d’insécurité».

Le collectif lance un SOS

Suite à l’état chaotique dans lequel se trouve ce quartier, le collectif exige, entre autres, le lancement de l’opération de toilettage de la cité à savoir le désherbage et l’enlèvement des ordures, le renouvellement de l’opération d’abattage des chiens errants, la construction d’un mur du côté de la grande rue, la réparation de l’éclairage défaillant, la réactivation des rondes de la police surtout pendant la nuit, et le reboisement des espaces verts. «Ce sont les conditions déplorables dans lesquelles on vit qui nous ont poussés à lancer un appel et un cri de détresse, pressant les autorités locales (exécutif communal, daïra) pour quelles interviennent le plus vite possible afin de permettre à nos citoyens de vivre dans la dignité et dans la quiétude et éviter ainsi toute forme de réaction populaire violente».

Il est à noter que des copies similaires ont été transmises au chef de daïra, au divisionnaire de la sûreté urbaine, à la DAL et à la direction de l’environnement de la wilaya.

Il est indispensable de citer également la situation intenable dans laquelle vit la population du quartier Fakous et ce, depuis des années. Ce quartier n’a bénéficié d’aucun projet de développement, à l’instar du quartier dit Zedma, la cité 43 logement, et tant d’autres.

M. Zerbout

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