Pour protester contre l’absence d’eau dans leurs robinets depuis deux semaines, les citoyens de Bouhamza ont fermé le siège de leur APC dans la journée d’hier
Pourtant situés à quelques encablures du fameux barrage de Tichy Haff, les habitant des villages de cette commune sont sans eau potable depuis une quinzaine de jours et cette situation les a justement poussés à recourir à l’ultime action, à savoir la fermeture du siège de leur mairie.
« Nous en avons marre d’attendre alors que tous les services concernés sont informés de notre situation » dira un contestataire à la mine dépitée, déformation faciale à mettre à l’actif du mécontentement du à l’absence d’eau ou encore à celui du mois de Ramadhan, mois de tous les maux. Cette réaction citoyenne a fait réagir les élus locaux notamment l’édile communal qui a déclaré que la panne n’a été décelée que la semaine dernière. Selon ce dernier, c’est le dépôt de calcaire qui serait à l’origine de l’obstruction de l’ancienne conduite.
Malgré l’absence de moyens financiers pour répondre favorablement aux doléances des citoyens protestataires, les élus communaux ont décidé d’engager une entreprise pour rénover le tronçon de plus d’un demi kilomètre de conduite détérioré. Ces derniers ont convenu de payer la facture sur le budget de l’exercice prochain. Par ailleurs, les habitants de la Cité Bensaid (Tichy) ont aussi fermé le siège du bureau de l’Algérienne des Eaux de la commune de Tichy pour exiger le rétablissement de l’eau potable qui fait défaut depuis le début du mois de Ramadhan.
Selon un habitant de la localité l’eau ne coule plus dans les robinets de cette Cité depuis cinq jours alors qu’il y avait déjà un rationnement depuis le début de l’été. L’absence de responsables sur les lieux n’a pas pu éclairer les citoyens contestataires qui attendaient plutôt une promesse de rétablissement de ce précieux liquide.
Pour, cette fois, une question de route abandonnée et laissée à l’état de dégradation avancé les habitants du quartier Dar Djebel de Béjaia ont observé un sit- in devant le siège de la mairie du chef -lieu afin d’exiger pour la énième fois la réhabilitation de la route principale qui mène à leur village laquelle n’est plus empruntée par les transporteurs en commun et les chauffeurs de Taxi qui refusent de s’y aventurer, pénalisant ainsi les citoyens de ce quartier populaire de la ville de Béjaia.
Reçus par l’édile communal, les membres de la délégation de ce quartier ont eu la promesse que le chantier de rénovation de ce chemin communal sera lancé au plus tard demain. Après une accalmie de quelques semaines, voilà que les contestations citoyennes reprennent en ce mois sacré de Ramadhan.
A. Gana

