«Nous sommes vraiment désemparés, car nous ne savons pas trop quoi faire avec cette faible enveloppe budgétaire face à l’immensité des besoins de développement qui restent à satisfaire», nous dira sur une pointe de dépit, M. Bouhadi, le P/APC d’Ighil Ali, au sujet de l’exercice 2011 des PCD (plans communaux de développement). Avec une provision budgétaire de 28 millions de Da octroyée pour l’année en cours, soit 2 millions de Da de moins par rapport à l’exercice 2010, les responsables municipaux nous disent être réduits à faire du «saupoudrage», mais sans pour autant pouvoir combler, ne serait-ce qu’une partie des retards cumulés dans pratiquement tous les domaines. «Ighil Ali est une mosaïque de 15 villages. Pour espérer toucher tout le monde, il faut multiplier cette subvention par dix», estime le maire. S’agissant des opérations retenues sur les PCD 2011, le secteur de l’hydraulique se taille la part du lion. «Nous avons inscrit des opérations d’AEP et d’assainissement à travers certains villages et quelques petits projets d’aménagement urbain au niveau de certains quartiers du chef-lieu communal et de quelques localités», déclare M. Bouhadi, précisant que tous ces projets sont au stade des consultations.
N.M.
