Finalement, les travaux ont repris au niveau du chantier de la bibliothèque communale. Rappelons que l’entrepreneur avait décidé de les suspendre jusqu’à la régularisation de sa situation financière. Comme il a été rapporté dans l’une de nos éditions, les autorités locales lui avaient promis une solution, après le sit-in qu’il a observé devant la mairie. Chose faite ! Selon le maire de la municipalité l’entreprise a été régularisée, si bien que le chantier a redémarré. L’entrepreneur a promis, de son côté de l’achever dans les délais. La même entreprise détient d’autres projets à Aït Yahia Moussa, tels les locaux commerciaux, et à Draâ El Mizan, le nouveau siège de la daïra. Il faut dire que de nombreuses entreprises, notamment celles qui ne jouissent pas d’une aisance financière consistante, peinent à tenir leurs engagements et à respecter les cahiers de charges. D’ailleurs, l’une des raisons qui sont à l’origine du non lancement de plusieurs projets est la peur qu’éprouvent les entrepreneurs par rapport au règlement de leurs factures. A Aït Yahia Moussa, à titre d’exemple, c’est la seule entreprise pratiquement qui soumissionne pour tous les projets de ce genre. Ainsi, les travailleurs sont payés et l’entrepreneur trouvera la volonté pour accélérer les travaux. La bibliothèque a atteint un taux d’avancement de plus de 90% et le même taux est atteint au niveau du projet des locaux commerciaux. Il reste à lancer, dans cette commune, la crèche communale. Pour cette dernière, ce n’est pas le manque d’entreprise qui constitue un frein, mais c’est parce que le terrain, choisi pour accueillir cette infrastructure, est toujours en litige. C’est dire, aussi, que l’inexistence d’assiettes foncières dans cette municipalité est un autre facteur bloquant tout développement.
A .O.