« La sécurité du métro d’Alger sera assurée par 400 policiers et 400 agents de sécurité qui ont reçu des formations spécialisées », a affirmé jeudi soir, le ministre des Transports, Amar Tou à la presse, en marge d’une visite à la station de métro de la Grande Poste qui a ouvert ses portes au public le temps d’une soirée
Celui-ci a assuré que la sécurité du métro d’Alger sera assurée par 400 policiers et autant de vigiles. Dès l’ouverture des portes vers 21h30, des dizaines de personnes se sont précipitées vers les quatre bouches de la station de la Grande Poste, pour découvrir l’architecture et la conception de l’une des dix stations que compte le métro.
Concernant la mise en service commercial de ce nouveau moyen des transports, le ministre dira qu’elle » se fera dans les quelques jours qui suivent le 31 octobre « . Estimant que le métro va transporter gratuitement un nombre limité de citoyens entre le 31 octobre et la date de son inauguration officielle. M.Tou a rappelé par ailleurs, que la marche à blanc (exploitation non commerciale) du métro d’Alger sera lancée le 08 septembre, alors que sa réception provisoire se fera à compter du 31 octobre prochain.
Interrogé sur les dernières touches à apporter avant la mise en service commercial, le ministre a fait savoir qu’il restait l’installation du système de désenfumage (évacuation de la fumée en cas d’incendie) qui « est en cours « . Le projet du métro d’Alger desservira
dix stations implantées dans les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-centre. Le projet comprend plusieurs extensions en vue d’atteindre, en 2020, un réseau de 40 km allant de Dar El Beida à Draria. Faute de ressources financières, le projet du métro d’Alger, lancé au début des années 1980, avait été suspendu pendant plusieurs années voire totalement mis à l’arrêt, avant d’être relancé à la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009.
Samira Saïdj