La commune a soif…

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La rareté de l’eau potable durant ce mois sacré est devenue la préoccupation majeure et quotidienne des habitants de la commune de Chorfa.

En effet, malgré sa situation géographique située au pied du Djurdura, et malgré les moyens matériels dégagés à cet effet, le sempiternel problème de l’eau potable se pose toujours avec autant d’acuité aussi bien en été comme en hiver. La semaine passée, aucune goutte d’eau dans les robinets des foyers, durant quatre 4 jours. Les 16 mille habitants de la localité vivent ces derniers jours un calvaire, avec une hausse de température qui risque de battre les records. Acquérir de l’eau par citernes tractable à 500 et 600 dinars par semaine, n’est pas une solution à la portée de toutes les bourses, notamment en ce mois de Ramadhan, l’Aïd qui se profile, sans oublier la rentrée scolaire. En attendant que les autorités concernées se penchent sur cette carence, les citoyens seront contraints de prendre leur mal en patience.

…Lâaouachria à Bordj O’Khriss aussi

Les villageois de Lâaouachria, une bourgade située dans la commune de Bordj O’Khriss, à l’extrême sud du chef-lieu de wilaya, Bouira, n’en finissent pas de vivre le calvaire pour ce qui est de la pénurie d’eau potable, et dont l’approvisionnement fait réellement défaut. Le problème s’accentue particulièrement pendant la saison des grandes chaleurs où cette matière si vitale se raréfie. De ce fait, les villageois se retrouvent dans l’obligation de se débrouiller vaille que vaille pour se procurer de l’eau, afin d’assurer les tâches ménagères et la consommation. Ils leur arrive trop souvent d’acheter des citernes d’eau dont le prix leur revient à 1.200 DA la citerne. Et ce n’est pas évident que la totalité des villageois puissent se permettre d’acheter de l’eau à un prix peu raisonnable, parce que la plupart sont des gens à faibles revenus. Cette situation les a contraints à se présenter pour marquer un rassemblement devant le siège de leur chef-lieu de commune, afin d’interpeller les services concernés. Les villageois indiquent que jadis dans le passé leur village était réputé pour ses puits, ses nappes phréatiques et points d’eau souterrains sont il regorge. Ils sollicitent les services concernés à leur venir en aide pour bénéficier de l’eau en quantité suffisante. Ils évoquent la possibilité de raccorder leur village à partir du barrage de Tilesdit, et dont le transfert des eaux pour alimenter leur commune a bel et bien été entrepris. En attendant que le problème du manque d’eau potable soulevé par les habitants du village Lâaouachria trouve son dénouement, ces derniers s’arrangent comme ils le peuvent, au moins pour garantir un minimum de vie. Parce que, dans ce village manque de nombre de commodités. Comme par exemple le gaz de ville qui n’est toujours pas à leur niveau, bien que des programmes appréciables soient contenus dans le développement de ces régions. Nous citons à titre d’exemple le grand soutien du programme des Hauts Plateaux, qui vise l’essor particulièrement des régions du sud de la wilaya de Bouira, que les citoyens de ces contrées attendent d’en tirer avantage.

Arbane adel / Fahem H.

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