A côté des taxis, près d’une soixantaine de bus assurent quotidiennement la desserte vers la capitale, la destination la plus prisée.
C’est dire qu’en terme de disponibilité du transport vers Alger, les usagers sont plutôt bien servis. Après Alger, Béjaia est la destination la plus gâtée. Pour la capitale des Hamadites ce sont essentiellement des » fourgons » qui assurent le transport moyennant plus ou moins 130 dinars. Hormis ces deux destinations et le transport intra urbain assuré au niveau de l’ancienne gare routière, pour se rendre dans les wilayas de l’Est, du Sud ou de l’Ouest, le citoyen de Bouira n’a d’autres choix que d’attendre un hypothétique bus de passage ou encore se rabattre, » à contre bourse », sur les prestations d’un taxi. L’avènement de la nouvelle gare routière que d’aucuns qualifient de » bijou architectural » ne changera, jusque-là rien à ce désagrément. En effet, la nouvelle gare routière n’a pas retenu sur sa » feuille de route » les destinations autres que celles de Béjaia, Alger et Tizi Ouzou (la moins servie). Du coup, pour se rendre à Sétif , par exemple, le voyageur doit prendre son mal en patience, en attendant un hypothétique bus en provenance d’Alger, si toutefois ce dernier n’affiche pas complet depuis la capitale. Le plus souvent, ce voyageur se rabat sur la station des services taxis qui, elle, ne chôme pas. S’agissant du transport intra urbain, assuré au niveau de l’ancienne gare routière, la situation est plutôt à l’avantage des usagers. Ces derniers trouvent à n’importe quelle heure de la journée un bus prêt à prendre le départ à destination de l’une des communes que comptent Bouira. Même les tarifs affichés ne sont pas aussi exagérés que l’on pourrait le croire. A titre indicatif, pour se rendre à Taqerboust (une cinquantaine de kilomètres de Bouira), l’usager débourse 30 dinars. A souligner qu’en ce mois deRamadhan quelques transporteurs dont ceux de Ain Bessem, desservent le chef-lieu de la wilya, après le ftour
S.O.A.