S’achemine-t-on vers la fin des bousculades et des longues chaînes au niveau des services de l’état civil de l’APC de M’Chedallah ? Un service qui reste le plus sollicité notamment depuis l’introduction des contraignants extraits de naissance N°12 et 12S, des documents qui ne se délivrent qu’à partir du registre d’état civil d’origine que détient cette APC qui, rappelons-le, était une commune mère où sont enregistrés tous les citoyens de l’ex-commune mixte qui englobe deux daïras, M’Chedallah et Bechloul, depuis 1890 à 1980. L’opération du recopiage des registres d’état civile clôturée dans les années 1980 a permis aux communes de la daïra de Bechloul de récupérer les copies de leurs registres (naissances, décès et mariages) respectifs, une opération qui était, en fait, une décentralisation qui a réduit la pression et la forte demande d’extraits de ces registres sur la commune mère. La 2e opération de décentralisation s’était opérée en 1985, quand la commune de M’Chedallah a accédé au statut de daïra avec la création de 5 autres communes. Néanmoins, cela n’empêchera pas cette commune d’enregistrer une forte pression sur son service qui s’en va crescendo en raison d’une démographie galopante, ajouté à l’introduction de l’extrait de naissance N°12, très sollicité. Pour revenir à la notable amélioration des prestations de ce service constatée depuis quelques mois, le P/APC, M. Zekri Hamid, l’explique d’abord par le recrutement de plusieurs agents universitaires pour renforcer l’effectif de l’état civil. Ensuite, l’extension du siège de l’APC qui a permis de recaser le service de police générale dans le nouveau local mitoyen et enfin l’ouverture de 2 antennes administratives, la première à Raffour, la seconde à Ath Ikhlef. La mise en service de ces 2 antennes a absorbé un taux non négligeable de demandeurs de documents d’état civil. Ce mardi matin, il régnait au niveau de ce service un calme assez remarquable qui tranche radicalement avec l’habituel brouhaha d’une foule compacte d’autant plus que les journées du mardi qui coïncident avec celle du marché hebdomadaire enregistraient auparavant une affluence exceptionnelle de citoyens qui profitent pour se faire délivrer des pièces après avoir fait leurs emplettes au marché. Cela, en parallèle à l’approche de la rentrée scolaire où chaque élève des 3 paliers doit fournir un dossier dont la plupart des documents qui les constituent sont des pièces d’état civil. Notons pour conclure que la disparition de la traditionnelle chaîne durant cette période, est une preuve irréfutable d’une notable amélioration des prestations de ce service le plus névralgique de la mairie, un point positif à inscrire à l’actif de l’actuelle assemblée, sans omettre de reconnaître aussi que le mérite revient dans une certaine mesure aux fonctionnaires qui y mettent du cœur à la tâche par une honorable mobilisation.
Oulaid Soualah
