La ville reprend des couleurs

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L’embellissement et l’entretien de la coquette ville de Seddouk ont été entamés depuis belle lurette.

Ces actions qui tendent à faire de la ville de Seddouk une ville propre, continuent à une cadence soutenue. Dans cette optique, l’APC vient d’acquérir diverses infrastructures installées en ville, venant se joindre à beaucoup d’autres déjà réalisées. Le rond-point Imazighen se trouvant à proximité de la gare routière, brille de mille feux. Il vient d’être doté d’une horloge publique géante à trois cadrans. Visible des quatre points cardinaux, elle a été installée lundi et mise en service le même jour. Par ailleurs, l’APC a acquis simultanément des bancs qu’elle a installés sur les principales placettes de la ville. «Nous avons acquis en tout, 24 bancs publics. En raison de leur coût très élevé nous n’avons pu acheter que 6 bancs en fonte forgée. Nous avons installé 4 à la façade du siège de la mairie donnant sur la grande place, et 2 autres sur l’espace séparant les arrêts de fourgons de la mosquée du centre-ville. Les 18 autres installés un peu partout en ville sont mixtes. Moitié en fonte forgée et moitié en bois», a souligné l’adjoint maire Mohand Tayeb Touati. C’est une aubaine pour les citoyens de la ville qui peuvent trouver où s’asseoir à l’aise. Pourvu qu’ils en prennent soin et les préservent des saccages. «Il faut que chaque citoyen fasse preuve de civisme en préservant le domaine public. Sinon, à quoi serviraient les infrastructures si les citoyens au lieu d’en prendre soin et des les utiliser à bon escient, les détruiraient. On a bien vu des infrastructures détruites pas des citoyens pour lesquels elles étaient conçues. A titre d’exemple, les arrêts de bus, le manège et j’en passe», dira un vieux assis sur un banc, visiblement content de cette dotation. Il y a quelques semaines, l’APC a acquis divers équipements d’entretien. «Nous avons acheté une débroussailleuse pour l’entretien des espaces verts des cités, administrations, écoles, etc. une découpeuse de bitume très utile pour couper avec précision les chaussées car avant, on faisait le travail avec une rétrochargeuse, un marteau piqueur pour défoncement des bétons et un palan nécessaire pour le parc mécanique», affirme l’adjoint au maire. Des choses essentielles manquent encore à la ville de Seddouk. Les citronniers d’antan qui ornaient les ruelles et chatouillaient les narines des citoyens avec les agréables senteurs de leurs fleurs, seront-ils recréés ? Il manque aussi une piscine, des fontaines publiques et des sanitaires. Ces trois infrastructures existaient au temps de la colonisation, mais plus après l’indépendance. Sans cela, Seddouk ne reprendra pas son ancienne appellation de «ville des citronniers». Si la propreté est le reflet du civisme des citoyens, elle est aussi bien évidemment l’affaire de tous. Elle contribue considérablement à l’amélioration de la qualité de vie et tient une place de choix dans l’image que projette toute ville qui se veut propre auprès des usagers et des visiteurs de passage.

L. Beddar

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