En concédant, hier à Kinshasa, une défaite par 2 buts à 0, face aux congolais du DC Motema Pembe, pour le compte de la quatrième journée de la phase de poules de la coupe de la CAF, la JSK continue de broyer du noir dans cette compétition où elle se retrouve lanterne rouge du groupe A avec zéro point.
Une quatrième défaite en autant de matchs dans une compétition continentale. Du jamais vu dans l’histoire du club Kabyle, sextuple champion d’Afrique et demi-finaliste, il y a à peine une année, dans la prestigieuse Ligue des champions. Une dégringolade que les supporters n’arrivent toujours pas à expliquer. Ces derniers ne comprennent pas comment leur équipe qui était, l’année dernière à la même période, le bourreau de ses adversaires, et non des moindres à l’image du Ahly du Caire, est devenue cette saison le cancre de l’Afrique. En effet, se faire balayer pas des équipes de moindre envergure, en aller-retour, dans une compétition où la JSK avait réussi à s’offrir trois trophées de suite, veut tout simplement dire que beaucoup de choses doivent être revues dans cette équipe, avant que cela ne soit trop tard. Hier après midi, la JSK a scellé définitivement son élimination de cette coupe de la CAF en concédant de nouveau une défaite par 2 à 0, dans un match où la plus grande satisfaction était la prestation du gardien Nabil Mazari. Ce dernier, a réussi, pour sa première titularisation dans cette compétition, à sauver son équipe d’un véritable naufrage. Incorporé à la place d’Asselah, blessé Mazari a repoussé pas moins de six tentatives des locaux, surtout en première période. Les Canaris qui semblaient vouloir terminer la rencontre avec le minimum de dégâts, ont finalement craqué à dix minutes de la fin lorsque l’arbitre ghanéen accorda un penalty imaginaire aux congolais, transformé avec succès à la 80’. Un but qui a scié les jambes des Kabyles qui se verront, ensuite, encaisser un second à la 87’. Une défaite qui confirme la fragilité de la JSK dans cette coupe de la CAF, devenue, au fil des rencontres, un vrai cauchemar.
A. C.