Le centre culturel de M’Chedallah, important centre urbain et chef-lieu de daïra, est fermé au public en dépit de la rénovation dont il a bénéficié et qui lui a donné un nouveau look avec des murs intérieurs repeints, et faïencés pour ceux du hall, des couloirs, des portes et fenêtres neuves et un parterre fait en dalle de sol. Cette opération de relookage, rendue nécessaire par l’état dégradé des lieux, était bien accueillie et appréciée à sa juste valeur par les jeunes qui fréquentait assidûment l’établissement qui leur était un espace de loisirs, de rencontre et de détentes. Une bonne raison de comprendre leur hâte à retrouver les lieux, d’autant qu’ils ne comprennent pas le retard de sa réouverture. «Pourtant, la commune n’hésite pas à y programmer des réunions !», s’exclame un jeune qui espère que la structure retrouve ses activités profitables aux jeunes. Sur les lieux, on a constaté de visu la beauté de la structure, mais aussi l’atmosphère lugubre qui s’en dégage à cause du vide et du silence de cimetière qui règnent dans un lieu dédié en principe à être plein de dynamisme propre à une jeunesse en manque d’occupations saines. Par ailleurs, nous avons appris de bonne source que la Direction de la jeunesse et des sports a doté ce centre d’un lot d’équipements composé entre autres, de deux téléviseurs, l’un en grand écran, d’un baby-foot, d’une camera numérique, d’un data show qui sont entreposés depuis février dernier au niveau du magasin de la bibliothèque communale qui lui est mitoyenne. «Qu’attendent les responsables pour sa réouverture ?», s’interroge-t-on à juste titre dans les milieux juvéniles, car tout retard se paie en monnaie, mais également en temps perdu et en retard dans le développement intellectuel.
Mohand Meghellet