C’est bel et bien fini pour les Verts

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En concédant un nul face à la Tanzanie (1-1), hier après-midi à Dar Essalam, pour le compte de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2012, l’équipe nationale algérienne est officiellement éliminée de la course à la qualification, et ce à une journée de la fin. En effet, avec cinq points seulement à son compte, l’Algérie reste scotchée à la dernière place du groupe D en compagnie de son adversaire du jour, alors que le Maroc et la République centrafricaine, qui s’affronteront demain à Bangui et qui occupent conjointement la première place du groupe avec 7 points, auront à disputer l’unique billet qualificatif à la CAN 2012 prévue au Congo et en Guinée Equatoriale.

La rencontre d’hier a montré à nouveau, la fragilité de notre onze national qui n’arrive plus à tenir tête à ses adversaires sur le continent, et ce depuis la fin de son aventure au Mondial 2010. Malgré la nomination d’un nouvel entraîneur, en la personne du bosniaque Vahid Hallilodzic, l’équipe algérienne n’a montré aucun signe positif, et à tous les niveaux, ajouter à cela le dispositif tactique mis en place par le nouveau coach qui a joué avec pas moins de sept joueurs à vocation défensive. Pourtant, tout le monde s’attendait à voir les Verts jouer la carte offensive dans ce match de la dernière chance, où seule la victoire comptait face une équipe tanzanienne loin de constituer un foudre de guerre. Mais, sur le terrain, on a assisté un match pratiquement à sens unique où les locaux ont dominé à outrance, les nôtres avant d’ouvrir la marque à la 22’ suite à une grossière erreur de Laifaoui. En seconde mi-temps, avec la rentrée de Bouaza à la place de Belhadj, les Verts qui se sont créé quelques occasions ont réussi à niveler la marque par le joueur cité suite à une jolie combinaison avec son coéquipier Benyamina. Un but qui a certes sauvé la face de notre sélection, mais sans pour autant lui éviter une élimination pour la prochaine CAN que le public algérien aura à suivre, la mort dans l’âme, à travers le petit écran.

A. C.

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