L’échec scolaire a atteint cette année des proportions alarmantes dans la daïra de Boghni. Ce phénomène, en se fiant à des chiffres non officiels, touche des centaines d’élèves relevant des deux paliers scolaires (le moyen et le secondaire).Avant, ce problème posé à la société ne se ressentait pas, d’autant que les chefs d’établissements trouvaient toujours un moyen de repêcher le maximum d’élèves, faisant parfois fi des normes de scolarisation des élèves. Ainsi, par cette prouesse de nombreux scolarisés ont pu franchir l’obstacle du BEM et du bac. Seulement, pour cette année, ce genre d’initiative n’a pas été reconduit du moment où l’on parle de restriction concernant la réintégration des élèves exclus.Et pour cause, le nombre de divisions dans les écoles est en deçà des besoins, cela est facile à vérifier au lycée Zamoum, qui depuis des années, est confronté à la surcharge des classes. De ce fait, un profond malaise est né chez les parents, qui n’arrivent pas à admettre qu’aucune solution n’a été trouvée pour enrayer ce problème des exclus, mais en essayant tout de même par divers moyens de dénicher une place pédagogique pour leurs progénitures sans y parvenir, tout à fait. En outre, même les mesures, pouvant assurer une insertion dans un autre domaine, semblent ne pas constituer une panacée. Il s’agit de la formation professionnelle, où le nombre de places réservées pour accueillir ce flux des exclus, s’est avéré insuffisant.
M. Haddadi