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Les couffins de Ramadhan non encore distribués

L’aide consacrée aux démunis à l’occasion du mois de Ramadhan n’est pas encore distribuée dans la commune de Boghni, ce qui a suscité moult interrogations parmi les familles qui avaient l’habitude de figurer sur la liste des bénéficiaires.

Pour rappel, la répartition des couffins alimentaires et leur acheminement vers les quartiers et villages selon les besoins et la carte sociale établie par les bénévoles du CRA, est confiée au comité local de l’organisation humanitaire. Cependant, pour accomplir cette tâche, le comité attend toujours les quotas de denrées alimentaires, notamment les sacs de semoule dont l’achat est programmé dans le cadre des subventions accordées par la Direction de l’action sociale, en plus de l’enveloppe dégagée par l’exécutif communal en puisant de son budget. Si l’effort financier de la commune n’a pas posé de grands soucis, il semblerait que le déboursement de l’enveloppe allouée par la DAS a trouvé des difficultés pour être mis sur pied à cause, semble-t-il, «de problèmes rencontrés avec des fournisseurs et de procédures techniques liées à la consommation de l’aide financière dont le montant dépasse les 90 millions de centimes». Tout compte fait, c’est la première fois que le comité local et l’APC, tous deux en tant qu’institution et organisation travaillant en étroite collaboration et sans réserves, se retrouvent gênés de ne pas avoir accompli à temps leur devoir envers les nécessiteux en dépit de la volonté affichée de ne pas franchir le cap du mois de Ramadhan pour livrer les colis alimentaires à des centaines de démunis. Renseignement pris auprès des bénévoles du Croissant rouge, même avec le retard consenti, les aides ne tarderont pas à être acheminées vers les villages en collaboration avec les services municipaux, très impliqués eux aussi dans les opérations de solidarité durant le mois de Ramadhan, plus particulièrement durant la campagne de circoncision des enfants issus de familles nécessiteuses. En somme, l’expérience de cette année n’a pas été fructueuse en matière d’attribution des aides, d’autant plus que le système de chèques attribuées aux APC a démontré ses limites, et le cas de Boghni l’illustre bien.

M. F.

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